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Channel: Vendéens & Chouans
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Un vitrail à restaurer à La Chapelle-Seguin (79)

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La rubrique du quotidien Le Courrier de l’Ouest, intitulée Sur les sentiers du Bocage, nous entraîne aujourd’hui à Largeasse, dans les Deux-Sèvres. Un détour à La Chapelle-Seguin, ancienne paroisse voisine, y dévoile un vitrail des Guerres de Vendée bien mal en point.

Le Courrier de lOuestExtrait du Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, dimanche 7 août 2016
  

Les fidèles lecteurs du blog Chemins Secrets ont déjà pu visiter ici, le 6 avril 2011, d’intéressants éléments de patrimoine à La Chapelle-Seguin. Ils y ont notamment découvert, dans la chapelle, un petit vitrail placé dans un oculus, qui illustre un épisode des Guerres de Vendée : l’assassinat du curé constitutionnel, M. Burnet-Merlin, en avril 1794. La Maraîchine normande nous en a rapporté l’histoire ici.

La photo du vitrail (ci-dessous), réalisée par François Hélie de La Harie et présentée sur Chemins Secrets en 2011, laissait apparaître une cassure et un manque en bas à gauche. Celle que publie aujourd’hui Le Courrier de l’Ouest (ci-dessus) montre deux bandes noires – probablement du scotch – qui éviteraient que les dégâts ne s’aggravent. Une restauration semble d'autant plus urgente que ce genre de verrière historique est très rare en Deux-Sèvres.

Mort de MPhoto extraite du blog Chemins Secrets
  


Chemins Secrets : La Chapelle-Seguin
La Maraîchine normande : La Chapelle-Seguin (79) – L'abbé Burnet-Merlin, curé constitutionnel
  


28 août 2016, le Souvenir de la Chouannerie du Maine sur les pas de Louis-René Courtillé dit « Saint-Paul »

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L’association du Souvenir de la Chouannerie du Maine organise le dimanche 28 août 2016 une journée consacrée à la mémoire du chef chouan Louis-René Courtillé dit « Saint-Paul » et à ses combattants sarthois. 

ASCMLe château de la Groirie, à Trangé (Sarthe)

En voici le programme :

  • 10h30 : Messe traditionnelle en l’église de Chassillé (50 km à l’est de Laval en direction du Mans) suivie d’un historique des lieux.
  • 12h15 : Déjeuner à Tennie, à l’auberge Le Petit Pont.
  • 14h15 : Départ de l’excursion vers le Mont-Livois à Amné-en-Champagne, évocation de la plus grande bataille de la Chouannerie sarthoise.
  • 15h30 : Arrêt à l’Aunay àÉpineu-le-Chevreuil, lieu de sépulture de Saint-Paul.
  • 16h30 : Étape au château de la Groirie, à Trangé.
  • 17h45 : Dernière étape au château de Vandœuvres, à Fay. Rafraîchissements et clôture de la journée.

Localisation des étapes de la journée :

ASCM Carte  
Inscription à la 38e Journée du Souvenir de la Chouannerie du Maineà retourner avant le 22 août 2016à M. Yves Floc’h, 17 place Cheverus 53100 Mayenne :
Montant pour participer à la journée complète :
– pour un adhérent de l’A.S.C.M. : 20 €
– pour une personne extérieure à l’A.S.C.M. : 25 €
Promenade seule (sans le déjeuner) : 5 €
Règlement à l’ordre de l’A.S.C.M.
Téléchargez le bulletin d'inscription
    


Louis René Courtillé a été baptiséà Montreuil-en-Champagne le 26 février 1769. Comme l’indique son acte de baptême ci-dessous, il était le fruit de l’union illégitime de Louise Courtillé et de René Harrouard, garçon maçon – ce qui lui vaudra plus tard le surnom de « le Bâtard », bien qu’il nous soit plus connu sous celui de « Saint-Paul ».

Ralliéà l’armée vendéenne en 1793, il participa à la Virée de Galerne, mais fut blesséà la bataille du Mans. Devenu chef chouan de Sainte-Suzanne à la fin de l’année 1794, il étendit son autoritéà une dizaine de paroisses au début de 1795. Il est mort àÉpineu-le-Chevreuil vers la fin du mois de février 1796.

(Sources : Archives départementales de la Sarthe – Hubert La Marle, Dictionnaire des Chouans de la Mayenne, Éditions régionales de l’Ouest, Mayenne, 2005, pp. 63-64.)

AB CourtilleActe de baptême de Louis René Courtillé, dont le nom de guerre de « Saint-Paul » a été ajouté en marge (A.D.72)
  

Visite de la Maison longue à Saint-Laurent-sur-Sèvre

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La congrégation des Missionnaires montfortains a ouvert début août les portes de la Maison longue pour quelques visites guidées. C’est dans cette sobre bâtisse que s’établirent à partir de 1720 les premières Filles de la Sagesse. On y trouve aujourd’hui un petit musée du Père de Montfort.

La Maison longuePortrait de Marie-Louise Trichet, co-fondatrice des Filles de la Sagesse ;
la Maison longue, côté cour, avec la basilique du Père de Montfort à l'arrière-plan.
Depuis 1964, la Maison Longue abrite un musée dédiéà la famille montfortaine.
 

La « Maison longue » borde l’étroite rue qui mène à la basilique de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Le passant prête peu attention à sa façade dépouillée, ignorant bien souvent que ce bâtiment fut le premier siège des institutions montfortaines. On y accède par un porche, plus haut dans la rue Jean-Paul II (1). L’endroit est rarement ouvert au public. Il ne faut donc pas manquer l’occasion d'une visite lorsqu’elle se présente, d’autant que l’accueil est limitéà une douzaine de personnes.

En 1720, quatre ans après la mort du Père de Montfort, Marie-Louise Trichet cherchait àétablir la petite communauté que tous les deux avaient fondée. Ne pouvant concrétiser ce projet à La Rochelle ou à Poitiers, elle fut guidée par la Providence vers le tombeau du saint missionnaire, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Marie-Louise reçut en effet de Madame de Bouillé (2), une généreuse bienfaitrice que le Père de Montfort avait guérie, cette maison (3) où elle s’installa au mois de juin 1720. Les premières religieuses vivaient à l’étage, pour consacrer le rez-de-chaussée à l’école et à l’hospice qu’elles administraient.

La maison devient rapidement trop exiguë pour le développement de la jeune congrégation. Elle fut donc échangée peu après avec une demeure appelée « le Chêne vert », que Madame de Bouillé avait achetée en 1721 pour les frères de la Compagnie de Marie (ancêtres des Missionnaires montfortains), mais que ces prédicateurs itinérants n’occupaient que l’été. Ceux-ci resteront dans cette Maison longue jusqu’en 1788, avant de déménager dans le grand bâtiment à trois étages appelé« le Saint-Esprit » (4).
  


Voici quelques images de la visite d’hier soir :

La Maison longue 1Vestige de l'ancienne église paroissiale de Saint-Laurent-sur-Sèvre
(cette église s'élevait autrefois à l'emplacement de la basilique)

La Maison longue 2Carte des missions de saint Louis-Marie Grignion de Montfort

La Maison longue 3Portrait du Père de Montfort pour un projet de vitrail

La Maison longue 4Un portrait du Père de Montfort et son épitaphe

La Maison longue 5Fac-similé du « Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge »

La Maison longue 6Les œuvres du Père de Montfort en une décennie de missions

La Maison longue 7L'agonie du Père de Montfort, dessin pour un projet de vitrail

La Maison longue 8La première cloche de la Sagesse

La Maison longue 9Statuette de Marie-Louise Trichet
  


Notes :

(1) Le 16 mai 2009, le Souvenir Vendéen a dévoilé près du porche des Missions montfortaines une plaqueà la mémoire des Sœurs de la Sagesse, des médecins et chirurgiens qui se dévouèrent ici aux blessés blancs et bleus pendant les Guerres de Vendée.

(2) Madame de Bouillé habitait au château de la Machefolière, à La Renaudière, un nom familier pour les Amis du Pont-Paillat qui ont visité le Moulin de la Colle, tout proche du château, le 14 juillet dernier. Elle était parente avec Henri François de Racappé, marquis de Magnanne, un proche du Père de Montfort qui mourut à Saint-Laurent-sur-Sèvre en 1750. La visite de la Maison longue passe d’ailleurs par la cellule où il vécut à la fin de sa vie.

(3) La maison abritait avant cela des tisserands et des cordiers. On peut voir au premier, dans un mur séparant deux pièces, un trou qui permettait de tresser les cordes sur la longueur de l’étage.

(4) C’est dans ce bâtiment que fut établi le plus grand hôpital militaire de la Vendée insurgée. Les soins étaient prodigués indistinctement aux combattants royalistes et républicains par les Filles de la Sagesse.
  

3-4 septembre, Journées chouannes pour les 50 ans de Chiré

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Chiré célèbre cette année un demi-siècle de combat contrerévolutionnaire par et pour le livre. Cet anniversaire sera le thème des 46e Journées chouannes qui se dérouleront les samedi 3 et dimanche 4 septembre 2016 à Chiré-en-Montreuil (Vienne).

ChireLe site internet chire.fr fournit le programme extrêmement détaillé des conférences et des rencontres avec les nombreux auteurs présents à ces 46e Journées chouannes (plus de 120 !). On y trouve aussi toutes les informations utiles pour les repas, l’hébergement, le covoiturage, etc.

Une conférence
sur le Puy du Fou

On notera, parmi les conférences proposées, celle de Philippe de Villiers sur « Le Puy du Fou : exemple de sauvegarde du patrimoine », le dimanche 4 septembre, à 18h00 :

« Devant la perte des valeurs humaines, morale, politique et religieuse, nous devons prendre la défense de ce qui reste de notre patrimoine. Il nous faut nous souvenir de notre histoire, et surtout la transmettre aux générations futures. Le Puy du Fou, créé il y 38 ans, est bâti sur le sang des Vendéens. Il se veut être un lieu de rencontre avec tous les métiers d’autrefois, rassemblés par corporations. Aujourd’hui, il vient d’accueillir l’anneau de Jeanne d’Arc volé par l’évêque Cauchon. Après 585 années passées en territoire anglais, cette relique revient en France… »


Le château du Lavoir a traversé les Guerres de Vendée

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Situéà Neuvy-en-Mauges, le château du Lavoir (ou Lavouër), a ouvert exceptionnellement ses portes le jeudi 4 août dernier. Le journal Ouest-France a rendu compte hier de cette visite organisée par l’Office de Tourisme de la Région de Chemillé-en-Anjou.

Le Lavoir Neuy-en-MaugesUn château de pur style classique au cœur des Mauges
  

D’où vient le nom du château du Lavouër ? La famille de Ver serait à l’origine de cette appellation. Les visiteurs ont pu le découvrir lors de la visite organisée par l’Office de Tourisme de la Région de Chemillé-en-Anjou la semaine passée. Cette découverte du site a permis de retracer son histoire, en compagnie de Caroline de Villechabrolle, résidente et propriétaire des lieux, et de Jean-Luc Mosset, responsable de l’entretien de l’immense parc (40 ha et 18.000 arbres plantés).

Ce domaine est une ancienne seigneurie dont on retrouve l’existence à partir de 1350. « La propriété fut ensuite acquise par la famille de René de Cossé-Brissac (1), qui a possédé les lieux jusqu’en 1759, date du mariage de Marie Rosalie Victoire de Brissac avec Louis Mabille de La Paumelière », expliquent les différents guides. Leur fils, Louis-Charles, épousera Anne-Thérèse de Cambourg, et ils auront cinq enfants (2).

Au cœur des Guerres de Vendée

Le château actuel a été construit en 1785 dans le style classique. Son entrée est entourée d’un large fossé, et donne sur trois larges allées plantées de chênes rouvres.

Le bâtiment a connu les Guerres de Vendée, qui a opposé les royalistes aux républicains. De nombreuses péripéties se sont déroulées autour de ce château. Louis-Charles a décidé de servir sous les drapeaux royalistes. Le reste de la famille connaît alors de multiples alertes et doit souvent aller se réfugier dans les fermes aux alentours. Louis-Charles sera finalement arrêté, jugé et fusillé au Champ-de-Mars à Angers (3).

Le quartier général de Stofflet, chef militaire royaliste vendéen, a plusieurs fois été fixé au Lavouër. L’abbé Bernier, curé de Saint-Laud, y a séjournéà différentes reprises. « On a retrouvé dans ce château le cachet de Stofflet et le saint ciboire utilisé par l’abbé Bernier pendant la guerre. »

Anecdote plus amusante pour le site classé aux Monuments historiques français (4) : la duchesse de Berry s’est invitée déguisée pour soutenir la cause de son fils, qui voulait accéder au trône de France.
  

OF 10082016 NeuvyOuest-France, édition de Cholet, mercredi 10 août 2016
  


Notes :

(1) En 1533.

(2) Louis Charles Alexandre Mabille de La Paumelière est néà Angers le 22 août 1764. Il épousa le 2 août 1785 à Faveraye (Anjou) Marie Rosalie Anne Thérèse Victoire de Cambourg.

(3) Louis Charles est mort fusillé sur le Champ-de-Mars d’Angers, le 22 février 1796 (on trouve souvent la date de 1794).

(4) Le château a été inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1969.
  

Le Souvenir Vendéen au Pèlerinage de l’île Madame

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Le mardi 23 août 2016, la Section rochelaise du Souvenir Vendéen vous convie au pèlerinage annuel organisé par le diocèse de La Rochelle et Saintes à l’île Madame, en mémoire des 829 prêtres et religieux déportés en Aunis en 1793-1794 dont 601 payèrent de leur vie leur fidélitéà l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine. Parmi eux, 64 furent béatifiés par Saint Jean Paul II le 1er octobre 1995. 

Rendez-vous à partir de 9h30, à l’oratoire de Port-des-Barques, à l’entrée de la Passe-aux-Bœufs (gué menant à l’île).

  • 10h00 : Célébration pénitentielle
  • 11h00 : Eucharistie présidée par Mgr Jean Louis Patin, évêque de Nancy et Toul, Primat de Lorraine en présence de Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes
  • 12h30 : Pique-nique tiré du sac ou restaurant à proximité
  • 14h00 : Intervention de Mgr Jean Louis Patin
  • 14h30 : Procession guidée et commentée vers la « Croix de Galets » dans l’île Madame, temps de prière, envoi et dislocation.

Lien vers le site du Souvenir Vendéen
  

Ile Madame  

Exposition au château de Frotté, chef chouan de Normandie

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Le château de Couterne propose cet été une exposition d'objets historiques relatant l'histoire de la demeure, en particulier des souvenirs de la Révolution et de la Chouannerie normande. 

Chouannerie normandeLes armes de Louis de Frotté : sa carabine à crosse et le sabre d'honneur
que lui avait offert le Comte d'Artois, futur Charles X

  

Le château de Couterne appartient à la famille de Frotté depuis le XVIe siècle. L'aménagement d'une salle d'exposition dans une dépendance a permis de présenter depuis quelques années un grand nombre d'objets et de documents sur l'histoire du château. On remarquera d'intéressants souvenirs liés àLouis de Frotté et à la Chouannerie normande, ainsi que des costumes du XVIIIe siècle particulièrement rares.

  • L'exposition est ouverte à la visite jusqu'au 31 août 2016, tous les jours sauf le lundi et le dimanche ; et aux Journées du Patrimoine, les 17 et 18 septembre 2016.
  • Tarifs : 4 € (adulte) / réductions pour les groupes / gratuit pour les enfants.
  • Le château ne se visite pas, mais le parc est librement accessible au public.
  • Château de Couterne, 61410 Couterne
  • Contact : Téléphone 02.33.37.97.97 – Courriel chateaudecouterne@gmail.com

Merci à Joakim Collet et aux Chasseurs de Stofflet pour l'information !
  

Un amiral vendéen sous la Révolution : Pierre de Vaugiraud

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Le Bas-Poitou a donné sous l’Ancien régime un très grand nombre de marins et d’officiers à la Marine royale. On connaît l’amiral du Chaffault et bien évidemment Charette, mais qui se souviendrait de Pierre de Vaugiraud si une récente biographie ne venait pas nous raconter l’étonnante carrière de ce Sablais sous la Révolution ?

Au service du RoyPierre René Marie de Vaugiraud de Rosnay est né aux Sables-d’Olonne le 27 décembre 1741. Issu d’une famille noble du Bas-Poitou, il s’illustra au service du roi dans toutes les batailles navales qui jalonnèrent la guerre de Sept Ans et celle d’Indépendance des États-Unis. Il participa notamment à la victoire d’Ouessant sur les Anglais, en juillet 1778. Entretemps il avait épousé aux Sables-d’Olonne, le 28 novembre 1769, Marguerite Lodre des Chasteigniers, la fille du gouverneur de la ville.

La Révolution et ses dérives meurtrières poussèrent ce fidèle royaliste sur les routes de l’émigration, d’abord à Coblence dans l’armée des Princes, puis en Grande-Bretagne d’où il prit part, en 1795, à la désastreuse expédition de Quiberon, puis au débarquement du comte d’Artois sur l’île d’Yeu.

Son engagement fut récompensé au retour du roi en 1814, lorsqu’il fut nommé gouverneur de la Martinique. Il eut à cœur de rétablir l’administration et la prospérité des îles, mais cela déplut à ceux qui avaient profité du désordre des années passées. Rappelé en France, il fut profondément affecté par la disgrâce imméritée qui le frappa, et s’éteignit à Paris en mars 1819, à l’âge de 77 ans.

Yvon Marquis rend enfin justice Pierre de Vaugiraud en nous entraînant dans les aventures de ce héros de la Contre-révolution. Cette biographie mériterait le Prix Charette pour lequel elle est en lice.

Yvon Marquis, Au service du Roy, un amiral sablais dans les guerres de Vendée, Geste Éditions, février 2016, 312 pages, 25 €.
   

AB Pierre de VaugiraudL'acte de baptême de Pierre de Vaugiraud mentionne son poste
de « Gouverneur de la Martinique »
  


L'histoire de La Tessoualle au jour le jour

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L’association La Tessoualle, histoires, Histoire* anime quotidiennement sur sa page Facebook une éphéméride très documentée sur des événements et des personnages qui ont marqué le passé de cette commune du Choletais. En date du 18 août, on y découvre le registre clandestin de La Tessoualle ouvert en 1794. 

La Tessoualle registre clandestinPremière page du registre clandestin de La Tessoualle
  

Après un document attestant que le Tesssoullais Pierre Bibard, « ancien officier vendéen », a été fait chevalier de la Légion d'honneur, le 17 août 1882, l’éphéméride du 18 août nous présente la page d’ouverture du registre clandestin de la paroisse sous la Révolution. On peut y lire :

« Registre contenant seize feuillets servant à constater pour la présente année les naissances, baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de La Tessoualle. Cotté et paraphé par nous, Étienne Jean Baptiste Marie Bernier, curé et chanoine de l’église royale de Saint-Laud d’Angers, Commissaire général pour le Roi dans l’Anjou et Haut-Poitou. Le 18 août 1794 l’an II du règne de Louis XVII. »

Signé : Bernier, curé de Saint-Laud.

Ce registre a été essentiellement tenu par l’abbé Hilaire Guillon. Comme l’état civil officiel n’a pas été administré pendant cette période, François Turpault, maire de La Tessoualle de 1800 à 1804, tentera de le reconstituer à partir des déclarations de ses concitoyens. Ces « listes chronologiques des naissances, mariages et décès » sont consultables sur le site des Archives départementales du Maine-et-Loire. Le registre clandestin en revanche n’y figure pas.

Lien vers la page Facebook de l'association La Tessoualle, histoires, Histoire

La Tessoualle listes NMDListes chronologiques des naissances, mariages et décès de La Tessoualle
(Archives départementales du Maine-et-Loire, lien sur l'image)

  


* Cette association était partenaire du Souvenir Vendéen dans l'organisation de la journée du 27 juin 2015 commémorant la Paix de La Tessoualle.
  

Souvenirs vendéens à Saumur

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Guide-conférencière à l’Office de Tourisme de Saumur, Hélène Genin entraîne les visiteurs cet été sur les traces des fortifications de la cité ligérienne. Elle en connaît si bien l’histoire et les monuments, qu’elle parvient à y déceler les traces encore visibles des Guerres de Vendée. 

Helene GeninHélène Genin, livre les secrets de la Tour Grenetière…
(photos de l'article du Courrier de l'Ouest, 3 août 2016)
  

Ici, sur les murs de tuffeau, ce sont des impacts de balles « qui proviennent sûrement des fusils des royalistes vendéens, explique Hélène Genin. Ils ont pris la ville le 9 juin 1793 ». Plus loin, c’est la Tour Grenetière qui fut une effroyable prison sous la Terreur. Elle servait déjà de lieu de détention à l’époque de la contrebande du sel. La Révolution abolit la gabelle, mais conserva la tour pour y jeter des Vendéens par centaines, hommes et femmes.

Le général Danican y fit une visite au cours de l’été 1793 : « À l’affaire du 5 août 93 à Doué, l’avant-garde fit 79 prisonniers, qui furent conduits à la tour de Saumur [= la Tour Grenetière], où j’eus l’occasion d’aller quelques jours après… Je voulus voir les prisonniers vendéens ; on me fit descendre au fond d’un large tour, où, parmi un tas de moribonds, je vis un homme mort, et un autre qui expirait à côté de lui. Je tombai moi-même suffoqué par le méphitisme ; on m’entraîna hors de la tour… » (Auguste Danican, Les Brigands démasqués…, Londres, 1796, p. 217)

«Leur durée de vie était de 9 mois…»

Le 6 septembre 1793, une inspection menée par les officiers de santé Couléon et Leblanc y recensent 400 prisonniers, mais l’arrivée de nouveaux captifs vendéens ne cesse d’en grossir le nombre. Les républicains profitent alors de l’agonie de la Vendée, et bientôt de la Virée de Galerne, pour s’adonner à une battue générale contre les « brigands ». Le 8 novembre, le Comité révolutionnaire de Saumur signale que le complexe carcéral de la Tour Grenetière est engorgé par plus de 800 détenus (il y en a pourtant bien d’autres prisons dans la ville). Des convois sont alors organisés pour évacuer vers Chartres et Bourges ces « brigands » qu’on accusait de manger le pain des sans-culottes.

Les cachots ne se vident pas pour autant, car les prisonniers ne cessent d’affluer. On les entasse dans la tour, ainsi que dans la salle souterraine, dans les bâtiments annexes, sous les combles, etc., dans des conditions ignobles. On n’imagine pas l’odeur pestilentielle qui émane des litières de paille putréfiée, des anciennes latrines obstruées qu’on remplace par des baquets. Les officiers municipaux et des médecins qui s’aventurent dans ce cloaque dénoncent à plusieurs reprises cette situation.

L’endroit a également accueilli des républicains, essentiellement des soldats déserteurs, pillards ou indisciplinés. Mais les Vendéens y demeurent les plus nombreux. L’établissement à Saumur de commissions militaires va permettre de les éliminer sans grande formalité. Il faudra cependant attendre l’été 1794 pour que la Tour Grenetière retrouve un fonctionnement « normal ».

Merci à Hélène Genin !
  


Prochaine visite de l'Office de Tourisme de Saumur : Promenade dans la ville close, avec Hélène Genin

  • Dimanche 21 août 2016, à 11h00
  • Il y a deux autres visites prévues le jeudi 25 (à 14h30) et le dimanche 28 août (à 11h00), mais elles seront assurées par un autre guide qui n'abordera pas les Guerres de Vendée
  • Tarifs : 5 € (adulte) / 2 € (7-16 ans, étudiants, demandeurs d'emploi) / gratuit pour les moins de 7 ans
  • Réservation au 02.41.40.20.60
     

Article du Courrier de l'Ouest,édition de Saumur, mercredi 3 août 2016

CO 3 aout 2016

CO 3 aout 2016 bis

« Vendée Éternelle », une collection de figurines originales

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Situé en Charente limousine, L’Atelier Barthélémy a récemment lancé une nouvelle collection sur les Guerres de Vendée. La première pièce, un tambour de la Grande Armée catholique et royale, est en souscription pour un tirage limitéà seulement 100 exemplaires !

Tambour vendeen

Les abonnés à ma page Facebook ont pu découvrir en avant-première, dimanche dernier, la première figurine de cette collection intitulée « Vendée Éternelle ». Jean-Claude Moguet, l’artiste à l’origine de cette création, m’a envoyé aujourd’hui davantage d’informations et de photos sur ce projet dont la réalisation s’étalera sur trois années.

On y trouvera bien évidemment les chefs vendéens : Cathelineau, La Rochejaquelein, Charette, d’Elbée, Stofflet et Lescure ; plusieurs porte-drapeaux, notamment celui de Charette ; des figures historiques, comme l’abbé Bernier, la marquise de La Rochejaquelein, Madame de La Rochefoucauld l’amazone de Charette, le Maraîchin Pajot, Alexandre Lapierre soldat de l’Armée du Centre, ou encore un capitaine de paroisse, un paysan et une paysanne, des combattants de l’Anjou et du Loroux, etc.

Quelques Chouans viendront grossir cette armée. L’un d’eux, représenté blessé près d’un calvaire, constituera une des saynètes qui couronneront cette collection, avec d’autre part le canon « la Marie-Jeanne » et ses servants, une barge de la traversée de la Loire, et une messe clandestine célébrée par l’abbé Le Hérissé.

Pour l’heure, c’est le tambour vendéen (avec son tambour pris aux républicains sur le champ de bataille) qui vous est proposéau prix de 35 € (+ 6 € de port). Cette figure haute de 8 cm sera livrée dans une boîte transparente d’exposition. Compte tenu de sa structure artisanale réduite, L’Atelier Barthélémy ne pourra répondre qu’aux 100 premières commandes.

Une seconde collection, plus grand public, est également en projet. Nous suivrons attentivement toutes ces réalisations originales de la « Vendée Éternelle »… 

L’Atelier de Barthélemy

Histoire de Terre
Puymis

16150 Pressignac

Téléphone : 05.17.23.12.54 ou 06.28.70.17.26

Courriel : atelier.barthelemy@yahoo.fr
  

Tambour vendeen 1794

Un curé jureur dans les Mauges

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Le Courrier de l’Ouest publie régulièrement une chronique sur l’histoire et le patrimoine de Roussay. Dimanche dernier, nous en étions déjà au 35e article sur cette commune des Mauges, plus précisément sur l’un de ses curés, un personnage haut en couleur qui se fit remarquer sous la Révolution. 

Roussay
Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, dimanche 21 août 2016
   


Le curé Guy-Joseph Duboueix exerça son ministère dans la commune de Roussay pendant dix ans, de 1781 à 1791. Il sema le trouble en demandant la suppression des vœux perpétuels, ajoutant : « À force de vouloir être sages et saints, nous sommes devenus fous ». Sa demande fut adressée à la haute autorité du clergé de la Sénéchaussée d’Angers ! (1) Allant encore plus loin, il prêta serment à la Constitution civile du clergé. Son vicaire reprit alors les offices dans l’église où il officiait, le temps d’un bras de fer que Duboueix perdit. Plus de deux siècles plus tard, on en parle encore.

Celui qui deviendra le curé Duboueix naît à Clisson le 12 juin 1749 (2), dans une famille de la haute bourgeoise, puisque son père est notaire royal. Son parcours religieux est classique. Une fois ordonné prêtre, il va de cure en cure pendant huit ans et arrive au prieuré de Saint-Martin de Roussay en novembre 1781. Là, il se fait remarquer en renvoyant l’un de ses vicaires, au motif qu’il lui reproche, avec raison, d’avoir touché une somme importante de « la portion congrue », c’est-à-dire du revenu prélevé sur la dîme et attribué au curé.

Le curé défroqué, « laïc et franc républicain »

C’est le premier coup de sang de Duboueix. D’autres suivent, comme lorsqu’il prête serment à la Constitution civile du clergé : ils ne sont que deux dans le Choletais, dont Duboueix, contre 43 qui refusent. Surprise, la population de Roussay est partagée. Leur curé, en place depuis dix ans, est donc du côté des Républicains ? (3) Mais maintenant, que va-t-il arriver ? Comment le vicaire du curé Duboueix va-t-il se placer, lui qui est resté fidèle au roi ?

Ce qui était prévisible et peut-être souhaité par la population se produit : le vicaire Gautret met en place un bras de fer entre lui et Duboueix, et reprend les offices. Les fidèles choisissent leur camp et rapidement le curé Duboueix se retrouve isolé. Il se plaint même de ne plus avoir de paroissiens ! (4) Devant ce qu’il appelle de l’injustice, il invite la population, avant de quitter Roussay en 1791, à faire de la délation, surtout envers les hautes personnalités de la commune, qu’il nomme et qui, selon lui, achètent tous les jours des biens nationaux.

« Je renonce à une profession devenue inutile et qui, dans les mains de tant de prêtres, fut dangereuse et nuisible. Je suis désormais laïc et le suis aussi irrévocablement que bon et franc républicain. »

Duboueix vient de franchir le Rubicon, et devient l’un des farouches partisans d’une Révolution des plus radicales, lui l’ancien curé de Roussay, lui qui a sermonné pendant dix ans ses ouailles sur la tolérance… (5)

Malgré toutes ses provocations et attaques contre une Révolution qu’il ne juge pas assez radicale, il va échapper à la chasse aux sorcières de l’après-Révolution qui se prépare et ce sera peut-être là son plus grand pied de nez envers ceux qui prévoyaient sa chute dans les abîmes de l’enfer. Mieux, un poste de conservateur des hypothèques lui est proposé, puis un autre de percepteur à Liré en 1803. Un poste qu’il n’occupera que peu de temps avant de décéder à Viellevigne le 11 septembre 1804.

Source : Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, dimanche 21 août 2016
  


Notes

(1) C’est ce qu’il énonça dans un opuscule de Demandes, plaintes et doléances de M.D.B., chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, prieur-curé de R[oussay], présentées à l’assemblée du Clergé de la Sénéchaussée d’Angers. Outre la suppression des vœux perpétuels, il réclamait l’attribution exclusive de la dîme aux curés, la répartition égale des impôts entre le clergé du premier ordre et les curés, le refus de tout impôt à la cour de Rome, etc.

(2) Paroisse Saint-Jacques de Clisson. Guy Joseph Michel Duboueix a été baptisé le 13 juin 1749, sans indication du jour de sa naissance.

(3) La République n’était pas encore instituée à cette époque.

(4) Le 10 juin 1791, Duboueix se plaint de ne trouver personne à son service, « ni paroissiens ». Il s’en plaignit vivement au District de Cholet.

(5) Le 20 novembre 1793, Duboueix renonça publiquement à l’état de prêtrise. Son exaltation républicaine et son anti-thermidorisme lui valurent quelques soucis à la fin de l’année 1798. Chose curieuse, à l’été 1801, il reprit son titre de « vicaire général », obtenu après son départ forcé de Roussay, lorsqu’il adressa une Lettre pastorale au Clergé et aux Fidèles, dans laquelle il recommandait la tolérance !
  

1er octobre 2016 : Le Souvenir Vendéen sur la côte charentaise

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Le Souvenir Vendéen organise sa prochaine journée d’automne sur la côte charentaise, le samedi 1er octobre 2016, en mémoire des prêtres et religieux déportés sur les Pontons de Rochefort pendant la Révolution. Les participants leur rendront hommage sur l'île Madame, mais aussi à Brouage, avant de consacrer l'après-midi à la découverte de chefs-d'œuvre du patrimoine de l'Aunis.  

Souvenir Vendeen 1er octobre 2016Cliquez sur l'image pour ouvrir l'invitation

En voici le programme :

  • À partir de 9h00 : Accueil des participants à l’entrée de la Passe-aux-Boeufs, àPort-des-Barques ;
  • 9h30 : Départ pour l’île Madame, jusqu’à la Croix de Galets, procession guidée et commentée ;
  • 11h00 : Départ pour Brouage, visite commentée de ce qui fut un port de commerce très actif, en particulier pour le sel, et une très importante place forte ; visite de l’église qui fut une prison de prêtres en 1794 ;
  • 13h00 : Déjeuner au restaurant La Belle Époque (11 rue du Québec, à Brouage) ;
  • 15h30 : Départ pour Moëze, visite commentée de la Croix Hosannière (monument unique en Europe) ;
  • 16h15 : Départ pour Échillais, visite commentée du portail de l’église (fin XIe siècle), merveille de l’art roman saintongeais (jumelles recommandées pour voir les détails) ;
  • 17h00 : Départ pour Rochefort, visite extérieure de «L’Hermione» et promenade jusqu’à la Corderie royale.
      

Un transport par autocar

Beaucoup de participants prendront leurs voitures pour participer à cette journée, mais si des solutions de covoiturage sont offertes ou souhaitées, le secrétariat du Souvenir Vendéen les gérera.

D'autre part, un autocar grand tourisme Bourmaud est prévu au départ de Rocheservière, avec plusieurs points de collecte : Rocheservière, La Roche-sur-Yon et Luçon. Coût du transport : 15 €, quel que soit le point de collecte, circuit historique inclus et retour vers les points de collecte du départ.

– à Rocheservière : rendez-vous au siège des Transports Bourmaud (36 rue des
Alouettes) à 6h45 ;

– à La Roche-sur-Yon, rendez-vous à 7 h 15 devant le restaurant Macdonald des
Flâneries (grand parking) ;

– à Luçon, rendez-vous à 8h00 sur le parking du Centre Leclerc, route de Fontenay ;

On n’attendra pas les retardataires !

Les participants de région parisienne ou d’ailleurs, qui veulent venir par le train, pourront être pris en charge en covoiturage à la gare de Rochefort à 8h00.
  


Contact et inscription

Inscription auprès du secrétariat du Souvenir Vendéen (BP 40612, Cholet 49306), par envoi d’un chèque à l’ordre du Souvenir Vendéen :

– déjeuner : 24,50 € par personne ;

– transport (15 €) + déjeuner (24,50 €) : 39,50 € par personne ;
– Pas d’inscription sans règlement préalable reçu avant le 27 septembre 2016.

Lien vers le bulletin d’inscription à la journée d’automne du Souvenir Vendéen
 

Souvenir Vendeen 1

Souvenir Vendeen 2

Moi, Augustin, prêtre martyr de la Révolution française

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Parmi les nombreux auteurs présents aux Journées Chouannes des 3 et 4 septembre prochains, figure Marieke Aucante, dont le dernier livre paru en 2015 relate la tragédie des prêtres et religieux déportés sous la Révolution à bord de bateaux transformés en prisons flottantes dans la rade de Rochefort.

Moi AugustinProscrits pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, nombre d’ecclésiastiques se voient condamnés à la déportation en 1792. Ils sont alors rassemblés en longs convois, puis conduits à pied vers les ports de l’Atlantique. Certains échouent à Rochefort, sur des navires négriers transformés en simples pontons qui ne lèveront jamais l’ancre. Victimes de mauvais traitements, de la faim et de l’insalubrité de leurs prisons flottantes qui propagent le typhus, ces prêtres et religieux vivront un véritable enfer. Beaucoup y succomberont et seront inhumés sur l’île Madame et sur l’île d’Aix.

Marieke Aucante a réveillé leur histoire oubliée en plaçant le récit de leur vie de misère dans la bouche d’un jeune prêtre réfractaire prénommé Augustin. Elle l’a suivi depuis son enfance paysanne dans le Limousin, où naît sa vocation pour la prêtrise. Elle décrit les ravages du fanatisme révolutionnaire qui s’acharne à détruire l’héritage chrétien de la France. Augustin résiste : il refuse le serment constitutionnel qui le ferait renoncer à sa foi en abandonnant son Église au despotisme républicain. Il en paiera le prix. Jetéà fond de cale dans ces bateaux mouroirs, il va témoigner de cette tragédie et même y survivre, grâce à la prière, à l’amitié de ces prêtres et religieux qui se soutiennent dans leur malheur, mais aussi à l’espérance et à l’esprit de pardon.

Moi, Augustin, prêtre martyr de la Révolution française, par Marieke Aucante, Éditions Salvator, 256 p., 20 €.
L’auteur sera présente pour dédicacer son livre aux Journées Chouannes, à Chiré-en-Montreuil, les 3 et 4 septembre 2016.
  


Le Souvenir Vendéen consacrera sa prochaine journée d'automne, le samedi 1er octobre 2016, à la mémoire de ces prêtres et religieux déportés sur les Pontons de Rochefort.

Souvenir Vendeen 1er octobre 2016

La devise de La Rochejaquelein à Hollywood

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La fortune de la devise d'Henri de La Rochejaquelein a largement débordé le cadre de la Vendée Militaire. On a vu le rugbyman Pascal Papé la reprendre à son compte en 2013 avant le Tournoi des Six Nations. Dernièrement c’est au tour de Zack Snyder, réalisateur de blockbusters hollywoodiens*, de l’afficher sur lui lors du tournage de son dernier film, Batman v Superman. Monsieur Henri est vraiment un super-héros ! 

If I advance follow me Zack SnyderIf I advance follow me, if I retreat kill me, if I die avenge me !
(Si j'avance suivez-moi, si je recule tuez-moi, si je meurs vengez-moi !)

If I advance follow meZack Snyder et Laurence Fishburne sur le tournage de Batman v Superman
  

* Parmi ses succès les plus notables au box-office, citons 300, Watchmen, Man of Steel, et son dernier film Batman v Superman, qui ont rapportéà eux seuls plus de 2 milliards de $ de recettes mondiales.
  


Le Souvenir Vendéen au pèlerinage de l’île Madame

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Répondant à l’invitation de sa Section rochelaise, le Souvenir Vendéen a participé la semaine dernière au pèlerinage diocésain à l’île Madame, organisé en mémoire des prêtres et religieux qui y furent déportés sous la Terreur. Plus d’un millier de fidèles ont affronté la canicule pour participer à ce temps de recueillement, entre Port-des-Barques et la Croix des Galets. 

Souvenir Vendeen Ile MadameMarche des pèlerins sur la Passe-aux-Bœufs (photo Diocèse de La Rochelle et Saintes)
  

Initié il y a plus d’un siècle, le pèlerinage à l’île Madame rend hommage chaque année, à la fin du mois d’août, aux prêtres et aux religieux déportés sur les Pontons de Rochefort pendant la Révolution. Beaucoup ont succombé aux conditions de vie inhumaine que leurs geôliers leur ont fait endurer.

Les récents attentats, en particulier le meurtre du Père Jacques Hamel le 26 juillet à Saint-Étienne-du-Rouvray, ont marqué ce rassemblement. Ils n’ont cependant pu dissuader près de 1.200 pèlerins de se réunir à Port-des-Barques, le mardi 23 août, sous une chaleur étouffante. Ces derniers ont été accueillis par Mgr Georges Colomb (le nouvel évêque de La Rochelle et Saintes), avant la célébration présidée par Mgr Papin (évêque de Nancy et Toul, primat de Lorraine), dédiée aux vocations et à l’engagement des prêtres, des diacres et des religieux dans l’Église.

Le cortège s’est ensuite dirigé vers la Passe-aux-Bœufs, une chaussée submersible qui permet de gagner l’île Madame à pied sec. Cette marche jalonnée de prières, a fait revivre des épisodes de la déportation des prêtres, grâce aux interventions du Père Yves Guiochet, curé et doyen de Rochefort.

Les pèlerins ont enfin atteint la Croix des Galets, formée par l’amoncellement des pierres que chacun d’eux dépose depuis des années, en formulant une prière, à l’endroit où furent découverts jadis les restes de quatre prêtres disposés en croix.

Le site internet du diocèse de La Rochelle et Saintes a mis en ligne un grand nombre de photos sur ce pèlerinage à l’île Madame.
  


Rappelons que la journée d’automne du Souvenir Vendéen, le samedi 1er octobre 2016, fera étape à Port-des-Barques et à l’île Madame, pour honorer la mémoire des prêtres et religieux déportés sur les Pontons de Rochefort.

Souvenir Vendeen 1er octobre 2016  

Après « les Héros de la Vendée », voici ceux de la Chouannerie

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La collection de livrets numériques en langue russe intitulée « Les Héros de la Vendée » vient de franchir la Loire pour s'aventurer en pays chouan. Vitaly Šurygin nous y présente le premier chef qu'il a rencontré : Jean Cottereau, dit Jean Chouan.

Jean Chouan

Comme pour les précédents opus, les premières pages de ce « Жан Коттеро или Жан Шуан. Герои Шуанерии. За Бога и Короля. Выпуск 10 » (Jean Cottereau ou Jean Chouan. Les Héros de la Chouannerie. Pour Dieu et le Roi. Opus 10) sont consultables sur internet.

Les documents intégraux sont tous disponibles sur Amazon au format Kindle :
Les Héros de la Vendée (opus 1)
Henri de La Rochejaquelein (opus 2)
Jean Nicolas Stofflet (opus 3)
François-Athase Charette (opus 4)
Louis-Marie Lescure (opus 5)
Charles Melchior de Bonchamps (opus 6)
Gaspard de Bernard de Marigny (opus 7)
Antoine Philippe prince de Talmont (opus 8)
Maurice d'Elbée (opus 9)
Jean Cottereau ou Jean Chouan (opus 10)
  

« Pierre, capitaine de paroisse » : dernière représentation

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Le Refuge de Grasla clôt sa saison 2016 par une dernière représentation de « Pierre, capitaine de paroisse », demain dimanche. Ce spectacle interprété chaque année par une troupe d’une trentaine de comédiens bénévoles retrace la vie quotidienne à l’époque des Guerres de Vendée. 

Refuge de Grasla 3Image de Pierre, capitaine de paroisse, au Refuge de Grasla
  

Aménagé au cœur de la forêt, près des Brouzils, le Refuge de Grasla reconstitue le cadre de vie des Vendéens sous la Terreur, à l’époque où les exactions des Colonnes infernales poussaient les habitants du Bocage à se cacher dans les bois, les landes et autres lieux reculés. Ce village forestier a accueilli plus de 20.000 visiteurs en 2015, attirés notamment par le spectacle « Pierre, capitaine de paroisse » qui redonne vie chaque l’été, deux fois par semaine, aux Guerres de Vendée.

La dernière représentation de « Pierre, capitaine de paroisse » aura lieu demain, dimanche 4 septembre 2016, à 16h00.
Tarif : 6 € (adulte) / 3,50 € (enfant de 6 à 14 ans)
Informations au 02.51.42.96.20
Site internet : www.refugedegrasla.fr
Page Facebook : Le Refuge de Grasla
  


  

… et le gagnant est : L’arracheuse de dents !

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Le Prix Charette 2016 a été attribué au roman historique de Franz-Olivier Giesbert, L’arracheuse de dents. Il sera remis à l’auteur jeudi prochain, 8 septembre 2016, dans le cadre du Refuge de Grasla, aux Brouzils.

Arracheuse de dentsLa lecture du résumé de l’éditeur laisse pantois : l’héroïne de ce roman semble avoir vécu mille vies et rencontré tous les grands hommes qui ont écrit l’histoire d’un siècle. Car cette étonnante Lucile Bradsock a bien 99 ans quand elle rédige ses incroyables mémoires. Et l’âge ne l’a pas rendue moins farouche, ni moins truculente.

Ce n’est pas la Révolution française qui a décidé du destin de cette jeune normande née dans les années 1770, mais plutôt ses talents de dentiste, qu’elle a acquis d’un disciple de Pierre Fauchard, le précurseur de l’ondotologie moderne. Cet art de soigner les caries lui a ouvert toutes les portes… et les bouches les plus illustres. Cependant, plus que les chicots de Robespierre, c’est davantage son portrait au vitriol qu’on appréciera avec un plaisir à peine dissimulé. Notre arracheuse de dents a le langage fleuri et n’y va pas de main morte quand elle décrit le Paris révolutionnaire envahi par l’odeur de la mort et du sang. Révoltée par l’arbitraire de la Terreur, elle entend bien régler leur compte à toutes les fripouilles qui croiseront son chemin, qu’elles viennent de ce vieux monde exsangue, ou de cette jeune Amérique vers laquelle Lucile s’embarque pour sauver sa peau à l’aube du XIXe siècle. Elle y passera le reste de sa longue vie, une vie tumultueuse marquée par les deuils, les trahisons et les guerres, la traite des Noirs qui lui fait horreur, et le massacre des Indiens auquel elle assiste dans les rangs de l’armée de Custer – encore une de ces célèbres crapules que notre héroïne remet à sa juste place. Son caractère bien trempé et sans concession lui aura laissé peu de répit. Elle aura eu malgré tout assez de temps pour rédiger ses souvenirs, avec un ton aussi libre et déchaîné que le fut son destin d’aventurière.
  


Le Prix Charette récompense chaque année « un auteur et une œuvre, dont le style, la narration, les idées et le thème sont animés par un esprit de liberté et d’indépendance qui caractérise le tempérament vendéen ». Pour cette 10e édition, il sera remis à Franz-Olivier Giesbert le jeudi 8 septembre 2016, à 17h30, au Refuge de Grasla (près des Brouzils, en Vendée). Avant cela, l'auteur se prêtera aux dédicaces pour celles et ceux qui le souhaitent, de 16h00 à 17h30.

Franz-Olivier Giesbert, L’arracheuse de dents, Gallimard
paru en mars 2016, 448 pages, 21 €
 


Franz-Olivier Giesbert : "L'arracheuse de dents"par franceinfo

  
Les autres titres en compétitions pour le Prix Charette étaient :

  • Au service du Roy, un amiral sablais dans les guerres de Vendée, par Yvon Marquis (Geste Éditions)
  • Les nouvelles aventures d'Arsène Lupin : Les Héritiers, de Benoît Abtey et Pierre Deschodt (XO Éditions)
  • Le Balafré, un gentilhomme sous la Révolution, de Jacques de Mandat Grancey (Éditions IBAcom)

    

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