Quantcast
Channel: Vendéens & Chouans
Viewing all 1427 articles
Browse latest View live

Sur les pas de Charette à la veille du combat de Saint-Cyr

$
0
0

L’Association de Recherche en Histoire sur la Vallée de l’Yon (A.R.H.V.Y.) proposait hier une promenade historique haute en couleurs, sur les derniers pas de Charette à la fin de l’année 1795, quand le vent a méchamment tourné en défaveur du « Roi de la Vendée ». Nous y avons retrouvé les Cœurs de Chouans venus animer une scène d’embuscade aux abords des ruines du moulin de Borget. 

ARHVY 22L'arrivée des cavaliers devant le logis de l'Aubonnière
  

Jeudi 24 septembre 1795. À la tête de ses troupes, 8 000 à 9 000 fantassins et 900 cavaliers, Charette s’arrête à hauteur de l’Aubonnière. « Il prépare le terrain pour accueillir le débarquement du comte d’Artois », raconte Christophe Hermouet (1), président de l’Association de Recherche en Histoire sur la Vallée de l’Yon. Cent vingt-trois bateaux anglais sont attendus sur les rives vendéennes. « Charette, qui vient pourtant de signer le traité de la Jaunaie, ne se sent plus tenu par ces accords depuis qu’il a compris que Louis XVII est mort », ajoute ce féru d’histoire.

La Jaunaie entérinait la paix ; Charette est de nouveau en guerre, pour ce qui va être son chant du cygne. Car le général Hoche a trouvé l’arme secrète. « Il va mener une contre-guérilla », poursuit Christophe Hermouet. Et ça marche. Lentement mais sûrement, l’étau se resserre sur Charette, « qui sent que le vent tourne ».

Dans la nuit du 24 au 25 septembre, alors que les hommes de Charette campent un peu partout autour de l’Aubonnière, « dans les landes de Champ-Saint-Père, à La Boissière et à Chaillé-sous-les-Ormeaux », un incendie accidentel se déclare dans ce qui s’appelle aujourd’hui « la gîte brûlée ». « Les Bleus ont compris oùétait l’armée de Charette, qu’elle était concentrée en un même endroit, et qu’elle allait se diriger vers la mer », explique Christophe Hermouet.

Hoche met au point un véritable guet-apens : le lendemain, les troupes de Charette tombent dans la nasse, àSaint-Cyr-en-Tamondais, au Givre et à La Bretonnière-La Claye. Charette ne se relèvera jamais complètement de cette défaite. « Elle signe un peu le début de la fin pour lui, raconte Christophe Hermouet. Avant, il tenait le territoire vendéen, maintenant, il se sent traqué, il est obligé de se cacher en permanence. » Arrêté le 23 mars 1796, à la Chabotterie, il est fusillé le 29 mars, place Viarmes, à Nantes.

Entre les Bleus et les Blancs, le rapport de force vient de changer. L’histoire bascule. Christophe Hermouet nous l’a racontée avec brio ce dimanche, en endossant l’uniforme de Grouchy, ce futur maréchal de Napoléon, qui fit un rapport circonstancié sur la défaite de Saint-Cyr-en-Talmondais, à partir des éléments transmis par le général Henri-Pierre Delaage, qui défendait Saint-Cyr contre les troupes de Charette.

(1) Entretien publié dans Ouest-France, le 8 octobre 2016.
  


Pour celles et ceux qui auraient manqué cette promenade historique, en voici un petit album photo :

ARHVY 1Les Cœurs de Chouans devant le logis de l'Aubonnière

ARHVY 2Détails de la façade du logis…

ARHVY 3… et de ses dépendances

ARHVY 4La vallée de l'Yon

ARHVY 5Un site naturel remarquable

ARHVY 6En attendant les cavaliers…

ARHVY 7Le général Grouchy (Christophe Hermouet) fait son entrée.

ARHVY 8Les chevaux ont fait leur effet auprès du public, surtout des plus jeunes.

ARHVY 9En descendant le coteau jusqu'à la rivière…

ARHVY 10… une embuscade se prépare près du moulin de Borget

ARHVY 11Les Vendéens passent à l'attaque.

ARHVY 13Une passe d'armes énergique, suivie d'un cessez-le-feu

ARHVY 14Grouchy parlemente avec M. de La Ménardière.

ARHVY 15Un point d'histoire sur le moulin de Borget

ARHVY 16Les Cœurs de Chouans ont été chaleureusement remerciés.

ARHVY 17Pause photo au bord de l'Yon

ARHVY 18Arnaud et Guy sont venus en renfort de la troupe.

ARHVY 19Grouchy reprend son récit de l'année 1795.

ARHVY 20Évocation historique du combat de Saint-Cyr-en-Talmondais.

ARHVY 21À la fin du parcours, retour des cavaliers au logis où nous étaient offerts des boissons et de succulents macarons
  


Et pour finir, une galerie de portraits des Cœurs de Chouans et de leurs amis :

Coeurs de Chouans 1

Coeurs de Chouans 2

Coeurs de Chouans 3

Coeurs de Chouans 4

Coeurs de Chouans 6

Coeurs de Chouans 5

Coeurs de Chouans 7

Coeurs de Chouans 8  
Lien vers le site de l'A.R.H.V.Y.

Lien vers le site de la Troupe des Cœurs de Chouans
  


« Les guerriers chouans » par Julien Le Blant

$
0
0

On n’en finit pas de découvrir de nouveaux tableaux de Julien Le Blant (1851-1936) inspirés des Guerres de Vendée et de la Chouannerie. En voici un déniché dans le catalogue d’une vente aux enchères proposée à Chartres le 23 octobre prochain : « Les guerriers chouans ». 

Les guerriers chouans 
Par les œuvres les plus connus de ce peintre, nous connaissons :

Cette huile sur panneau intitulée « Les guerriers chouans » (28 x 34 cm) ne porte pas de date. Estimée entre 500 et 800 €, elle sera présentée sous le n°38 lors d’une vente aux enchères à la Galerie de Chartres (7 rue Collin-d’Harleville, à Chartres), le dimanche 23 octobre 2016, à partir de 14h. Des expositions publiques auront lieu le vendredi 21 (15h-17h et 20h30-22h) et le samedi 22 (10h-12h et 14h-17h).
 

15-16 octobre : De la bataille de Cholet à la Virée de Galerne

$
0
0

Pierre Gréau sera sur tous les fronts samedi et dimanche : d’abord à Cholet pour une visite guidée sur les lieux de la grande bataille du 17 octobre 1793 ; puis le lendemain pour une conférence à Beausse, près de Saint-Florent-le-Vieil, sur les traces de la Virée de Galerne. 

Pierre Greau Souvenir VendeenPierre Gréau, vice-président du Souvenir Vendéen,
devant la carte de la Virée de Galerne

  

Samedi 15 octobre 2016, le rendez-vous est fixéà 14h00 devant l’Office de Tourisme de Cholet (près de l’Hôtel de Ville), pour une visite guidée sur plusieurs lieux de la bataille du 17 octobre 1793 : le château de la Treille (route de La Séguinière), les landes de la Papinière (croix inaugurée par le Souvenir Vendéen le 17 octobre 1993) et le parc du Champ de Bataille. Cette promenade conférence est organisée par la section Patrimoine, Recherche et Histoire de la S.L.A., dirigée par Jacky Hudon. (source : Ouest-France, édition de Cholet, 14 octobre 2016)
 


Dimanche 16 octobre 2016, la conférence de Pierre Gréau sur la Virée de Galerne aura lieu à 15h00 àBeausse (salle Bélisa), près de Saint-Florent-le-Vieil. Organisée par Valéry Dubillot dans le cadre du Festival 360°, elle se fera en deux parties : la première, avec une projection d’un film documentaire de Reynald Secher ; la seconde avec une présentation par Pierre Gréau sur son périple de 2003, lorsqu’il fit à pied, durant deux mois, le même parcours que les Vendéens suivirent sur mille kilomètres, du 18 octobre au 23 décembre 1793. (source : Souvenir Vendéen)
 


Pierre Gréau est l’auteur d’un livre de référence sur la Virée de Galerne, publié par les éditions Pays et Terroirs, à Cholet, en 2012 (392 p., 25 €)
  

Franck Ferrand sur les traces de la duchesse de Berry

$
0
0

« Au cœur de l’histoire », l’émission de Franck Ferrand sur Europe1, nous entraîne aujourd’hui sur les traces de la duchesse de Berry, belle-fille fantasque de Charles X, qui, en 1832, a tenté de diriger une incroyable équipée militaire à travers la France. Son but : soulever le pays pour remettre la branche aînée des Bourbon sur le trône.

Pour nous présenter cette incroyable aventure que vous pouvez réécouter en cliquant sur ce lien, Franck Ferrand reçoit Laure de Hillerin, journaliste et auteur d'une biographie rééditée aux éditions Flammarion : La duchesse de Berry, l’oiseau rebelle des Bourbons.
 

La duchesse de Berry 

Cristeros : un jeune martyr canonisé aujourd’hui

$
0
0

Aujourd’hui dimanche, en même temps qu’un martyr de la Révolution française Salomon Leclercq (1), le Pape François canonise place Saint-Pierre le petit José Luis Sanchez del Rio, l’un des héros de l'épopée des Cristeros. 

José Luis Sanchez del RioMauricio Kuri incarne José Luis Sanchez del Rio dans le film de Dean Wright, Cristeros
  

En mémoire de ce jeune martyr assassinéà l’âge de 14 ans, voilà l’extrait de son « chemin de croix » tiré du film Cristeros de Dean Wright :

La guerre des Cristeros désigne le soulèvement qui embrasa une partie du Mexique, entre 1926 et 1929, pour la défense de l’Eglise au nom du Christ-Roi. Cette révolte éclata en réaction à la politique violemment anticatholique du président Plutarco Elías Calles, amorcée depuis la révolution mexicaine (1910-1920).

La fermeture des lieux de culte fut à l’origine de l’insurrection de plusieurs paroisses dans les régions rurales principalement du centre du pays. L’armée fédérale intervint, prenant d’assaut les églises où s’étaient enfermés les Cristeros, comme à Guadalajara en août 1926, luttant contre la guérilla qui s’était répandue dans les montagnes. Elle fut cependant tenue en échec pendant trois ans. En représailles, elle s’attaqua à la population des régions en rébellion, déplacée vers les villes pour priver la révolte de son soutien. Cette répression fit environ 90.000 victimes. Le clergé catholique paya lui aussi un lourd tribut à cette guerre qui le décima littéralement. Les négociations entre Rome et le gouvernement mexicain aboutirent finalement, le 27 juin 1929, à un accord qui isola les Cristeros, dont un grand nombre émigra vers la Californie.

Le cinéma s’est rarement inspiré de cette histoire, si ce n’est John Ford pour The Fugitive, en français Dieu est mort, sorti en 1947, ou le plus confidentiel Los últimos Cristeros, film mexicain de Matías Meyer, sorti en 2011. Dean Wright nous l’a fait découvrir dans une production à grand spectacle, Cristeros, qui donne, par bien des aspects de cette révolte, un écho particulier dans la mémoire vendéenne.

Pour ceux qui n’auraient pas encore ce grand classique du cinéma, le DVD Cristeros est proposéici au prix de 14,50 € (au lieu de 19,95 €) pendant 3 jours.

 


(1) Néà Boulogne-sur-Mer en 1745, Nicolas Leclercq (Frère Salomon en religion) a voué sa vie à l’enseignement jusqu’à la Révolution. Son refus du serment constitutionnel le poussa dans la clandestinité. Arrêté et incarcéré dans la prison des Carmes en août 1792, il y fut massacré comme la quasi totalité des détenus le 2 septembre suivant.

Une conférence sur Madame de Sapinaud à Cholet

$
0
0

Linguiste renommé passionné par les parlers régionaux, Pierre Rézeau s’est plongé dans les Mémoires de Madame de Sapinaud, dont il a publié en 2014 l’étude critique des deux manuscrits (1). Il en a fait également le sujet d’une conférence qu’il donnera à Cholet demain, samedi 22 octobre.

Conference_Mme_de_SapinaudCette conférence a été proposée cette année lors de la réunion de la section Ile-de-France du Souvenir Vendéen, le 16 janvier, ou encore pendant la Commémoration Charette de la Chabotterie, le 20 mars. Mais il semblait approprié de l’organiser sur les terres où vécut Madame de Sapinaud. C’est la raison pour laquelle le Souvenir Vendéen et la Société des Sciences, Lettres et Arts de Cholet, représentée par Jacky Hudon, ont invité Pierre Rézeau à Cholet.

La conférence sur les Mémoires de Madame de Sapinaud se tiendra demain, samedi 22 octobre 2016, à 15h00, à l’Hôtel de Ville de Cholet, dans la Salle Araya. L’entrée sera libre et gratuite. Un verre de l’amitié offert par le Souvenir Vendéen clôturera cette rencontre.

Pour compléter cet événement, l’exposition mobile du Souvenir Vendéen sera présentée dans la galerie de liaison de l’Hôtel de Ville de Cholet, toute la journée du vendredi 21 et du samedi 22 octobre 2016.

 


(1) Mémoires de Madame de Sapinaud, édition critique établie et présentée par Pierre Rézeau, avant-propos d’Alain Gérard, Éditions du C.V.R.H., novembre 2014, 292 pages, 24 € – Recension de Patrick Garreau dans la Revue du Souvenir Vendéen n°270 (mai 2015), pp. 63-64.
 

Des ossements des Guerres de Vendée à Torfou

$
0
0

Le site internet du Souvenir Vendéen a publié le mois dernier un article sur la chapelle Notre-Dame de Lourdes, à Torfou, qui accueillait une exposition consacrée à l’histoire de cette commune des Mauges pendant la Révolution, dans le cadre des Journées du Patrimoine. Cette visite a permis de découvrir des ossements datant des Guerres de Vendée dans les fondations de l’édifice.

Souvenir VendéenLes listes des victimes de la Révolution à Torfou,
dans la chapelle Notre-Dame de Lourdes

  

L’association Connaissance de Torfou (1) proposait un beau programme pour les Journées du Patrimoine : une randonnée commentée en 15 étapes sur les traces de la grande bataille du 19 septembre 1793 ; une exposition sur le thème de « Torfou sous la Révolution » ; et une séance de dédicace du livre de Jean-Yves Bouchaud, Mémoires de guerre d’un paysan vendéen. La chapelle Notre-Dame de Lourdes se trouvait au cœur de toutes ces animations.

Lors de sa journée de printemps du 9 juin 2012 (2), le Souvenir Vendéen avait visité cette chapelle et découvert notamment le grand cadre où sont inscrits les noms des victimes de la Révolution, dont les noms nous sont parvenus (3). Les visiteurs ont d’ailleurs appris que des ossements de victimes des Colonnes infernales reposaient sous le sol de l’édifice.

Or, ces ossements ont récemment refait surface, quand un coin du vieux plancher de bois a été découpé pour en vérifier l’état. Pour l’heure, on ne voit qu’une petite partie de ces restes humains restés sur place, mais ils sont protégés par une vitre.

Souvenir Vendéen 1Des ossements datant des Guerres de Vendée, sous le plancher (visible sur la gauche)
de la chapelle Notre-Dame de Lourdes, à Torfou

 


Notes :

(1) Connaissance de Torfou, chez J.-C. Guimbretière, 1 rue Griffon 49660 Torfou.

Site internet : www.connaissancedetorfou.fr

Courriel : connaissancedetorfou@gmail.com

(2) Lire le compte rendu de cette journée dans la Revue du Souvenir Vendéen n°260 (septembre 2012), pp. 32-40.

(3) Connaissance de Torfou a réédité un livret intituléHéros & Martyrs, qui raconte l’histoire de Torfou au temps des Guerres de Vendée (vendu 5 €).

Source : Le Souvenir Vendéen
  

Souvenir Vendéen 2Une exposition très documentée sur « Torfou sous la Révolution », réalisée
par l’association
Connaissance de Torfou pour les Journées du Patrimoine 2016
  

Les cloches de la basilique du Père de Montfort se sont envolées

$
0
0

Lancé en septembre 2016, le chantier de restauration de la basilique de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, a attiré les curieux lundi dernier, lorsqu’il a fallu descendre les quatre cloches par l’extérieur, à 42 m de hauteur. 

Saint-Laurent-sur-Sèvre 3Les cloches de la basilique exposées dans la nef
  

Cette opération délicate a mobilisé les techniciens de la sociétéLussault, basée à Tiffauges, qui ont sorti une à une les quatre cloches au moyen d’une grue télescopique de 140 tonnes. La première (le « sol ») pesait 527 kg ; la deuxième, la plus grosse (le « do »), 2.194 kg ; la troisième (le « ré »), 1.413 kg ; et la dernière (le « mi »), 975 kg. Elles ont ensuite subi un nettoyage par projection de glace à– 90 °C, à haute pression, procédé qui n’altère pas la patine.

Les cloches sont à présent exposées à l’intérieur de la basilique jusqu’au dimanche 11 décembre 2016. Des panneaux explicatifs en retraceront l’histoire et présenteront le métier de campaniste. Pendant ce temps les travaux se poursuivent avec le nettoyage du beffroi et la restauration de sa structure en bois.

La souscription lancée en août 2016 grâce à la Fondation du Patrimoine a permis de collecter 38 000 € de dons. « Une générosité qui se matérialisera le 18 novembre, à Villedieu-les-Poêles, par le coulage d’une cinquième cloche » (source : Ouest-France, édition des Herbiers/Montaigu, 19 octobre 2016).
  

Saint-Laurent-sur-Sèvre 2Une des cloches (le « mi ») devant les fonts baptismaux

Saint-Laurent-sur-Sèvre 4Au-dessus des cloches, un vitrail symbolise les Guerres de Vendée.

Saint-Laurent-sur-Sèvre 5La nef de la basilique du Père de Montfort :
le tombeau du saint se trouve sur la gauche, les cloches à droite.
  


La tombe restaurée d'une survivante des Colonnes infernales

$
0
0

Le blog Chemins Secrets a annoncéhier que la tombe de Marie Millasseau, située dans le cimetière de Saint-André-sur-Sèvre (Deux-Sèvres), a été soigneusement restaurée et complétée par une plaque rappelant le passage des Colonnes infernales dans la commune, le 26 janvier 1794. Âgée de 7 ans à cette date, la petite Marie fut l'unique survivante du massacre. 

Marie MillasseauLa tombe de Marie Millasseau en 2013 (à gauche)
et après sa récente restauration (à droite)

  

Le compte rendu de la réunion du conseil municipal de Saint-André-sur-Sèvre, en date du 22 juin 2016, fait état de l'installation de ce nouveau panneau explicatif (et de son coût raisonnable : 90 €) près de la tombe de Marie Millasseau entièrement restaurée, comme on le voit sur les photos ci-jointes.

Pour en savoir plus sur le passage des Colonnes infernales à Saint-André-sur-Sèvre, cliquez sur ce lien vers Chemins Secrets.
  

Tombe de Marie MillasseauLa tombe restaurée et son panneau explicatif
  

Les « Vendées » du Midi de la France en 1815

$
0
0

Les Archives de la Vendée ne cessent d’enrichir leur site internet. Hier, elles ont mis en ligne un nouveau fonds privé, celui du baron de Damas, témoin privilégié des troubles dans le Midi à la fin des Cent-Jours et au début de la Seconde Restauration.

Baron de Damas

Des Alpes à la côte atlantique, vingt à trente départements disposent d’un nouvel éclairage sur un moment crucial de notre histoire locale, celui du passage si incertain de l’Empire des Cent Jours à la Seconde Restauration, grâce aux dossiers publiés sur ce sujet par les Archives de la Vendée. Ils proviennent d’un fonds privé. Ils ont été réunis par le baron de Damas (portrait ci-contre) dans l’exercice de ses fonctions de sous-chef d’état-major du duc d’Angoulême alors que, dans la débâcle royale causée par Napoléon de retour de l’île d’Elbe, en mars 1815, ce prince avait été nommé, par le roi son oncle, lieutenant général pour tout le Midi.

L’aventure commence mal, début avril 1815, par la capitulation de Lapalud, dans le Vaucluse, qui permet tout de même de négocier le retour discret dans leurs foyers des volontaires royaux qui s’étaient mobilisés, ainsi que la fuite du prince en Espagne, évitant à Napoléon de s’encombrer d’un prisonnier héritier d’un trône concurrent. Dès lors commence un pénible purgatoire pour les derniers fidèles du duc d’Angoulême, certains en exil à Gênes, les autres formant autour de lui une maison princière très réduite à Barcelone, sous la surveillance étroite des Espagnols qui ne manifestent guère d’empathie et entravent les regroupements de fidèles.

L’impuissance favorise le rêve sinon la chimère. Pourquoi le capital de sympathie dont jouissaient les Bourbons au début de l’année précédente et qui fut si vite dilapidé, ne se reconstituerait-il pas ? Pourquoi le peuple ne se soulèverait-il pas, en Vendée bien sûr et dans tous les pays chouans, mais aussi dans toutes les réserves royalistes du Midi dont on voulait se persuader qu’elles seraient autant d’autres « Vendées » ?

Lire la suite de l’article sur le site des Archives de la Vendée
  

Le Roman de La Durbelière, une grande fresque historique

$
0
0

Jeune étudiant en histoire passionné par les Guerres de Vendée, comme on peut l’apprécier au sein des Amis du Pont-Paillat, Armand Bérart – c’est là son nom de plume – s’est lancé dans l’écriture en imaginant une grande fresque romanesque, Le Roman de La Durbelière. Le premier volet de cette œuvre inspirée nous entraîne dans ces dernières années d’Ancien régime qui bouleversèrent le destin d’une famille poitevine… 

Publié aux éditions Pays et Terroirs, à Cholet, Le Roman de La Durbelière (format 15,5 x 23 cm, 450 pages) peut être commandé dès à présent, au prix de 20 €.

Lien vers le document de présentation et le bon de commande
  

Le Roman de La Durbeliere(lien sur l'image)
  

Projection du film « La mieux aimée, amazone de Charette »

$
0
0

Adapté d'un roman de Joseph Rouillé, le film d’André Mallard La Mieux aimée, amazone de Charette ressort des archives pour une projection exceptionnelle au Ciné Monts de Saint-Jean-de-Monts, le mardi 8 novembre 2016.

La Mieux aimeeL’histoire se déroule en 1793, quand la comtesse de La Rochefoucauld, à la tête de ses paysans commandés par Thomazeau, fermier de Coudrie, part rejoindre Charette à son quartier général de Legé, avec d’autres femmes qui l’entourent et se battent à son côté…

Réalisé en 1963 par André Mallard – à qui l’on doit également Vendée 93, tout aussi introuvable aujourd’hui – le film La Mieux aimée, amazone de Charette a été tourné avec les Amis du Théâtre de Challans dans des décors authentiques sur les lieux même de l’action : le Bois-Chevalier de Legé, l’auberge Louis XIII à Challans, l’abbaye de l’île Chauvet, le château de la Vérie à Challans, le château d’Apremont, la salle du tribunal de l’ancienne mairie de Challans, etc.

Ce film sera projeté le mardi 8 novembre 2016, à 14h30, au Ciné Monts de Saint-Jean-de-Monts (il est conseillé de réserver au 02.51.58.11.64). À cette occasion le DVD du documentaire L’abel Gance de la Vendée, une production d’Éric Dick (1) dédiée à André Mallard, sera proposéà la vente.
  


(1) Éric Dick a réalisé en 2015 le film C'était une fois dans l'Ouest, dans lequel il a intégré quelques scènes extraites du film La Mieux aimée, amazone de Charette.

29 octobre : Dédicace de Juliette Chaux-Mazéà Montaigu

$
0
0

Après Bleu Rêve paru en au printemps, Juliette Chaux-Mazé vient de publier le deuxième tome de sa trilogie vendéenne, Blanc Roy, un roman historique semi-graphique où l’illustration fusionne judicieusement avec le récit. Elle sera présente samedi à la Maison de la Presse de Montaigu pour rencontrer ses lecteurs et dédicacer ses livres.

Juliette Chaux-MazeEntretien publié dans Ouest-France, le 26 octobre 2016 : 

Qui êtes-vous ?

Je suis née en 1981, et j’ai grandi au milieu des livres et des pinceaux. Enfant, je dessinais chaque soir et depuis mon adolescence, j’ai toujours aimé inventer des histoires, que j’écrivais sur des cahiers d’écolier. Si je passe trop de temps sans dessiner, il me manque quelque chose !

Enseignante, j’écris des BD, comme Les Moustaches de Monsieur Pistache, et des romans de littérature jeunesse, comme Mon royaume pour un dragon. Dans ma famille, on s’intéresse à l’Histoire, au patrimoine. Mes professeurs de 6° et de 4° ont entretenu l’intérêt que j’avais pour le Moyen-Âge, le XVIIIe et le XIXe siècles. Ce sont mes périodes de prédilection.

Pourquoi choisir la période des Guerres de Vendée ?

L’été 1998, j’avais 17 ans. Des affiches exposées au Logis de la Chabotterie m’ont interpellée. Le soir même, je griffonnais une mini BD, mettant en scène Marie, paysanne vendéenne, qui se travestissait pour combattre les Bleus. Des lectures complémentaires m’ont permis de peaufiner l’histoire : sont apparus Gabrielle, son frère Charles, et un parti pris pour Henri de La Rochejaquelein. Une période passionnante, car belle et dangereuse.

Que raconte cette trilogie ?

Elle plonge le lecteur en pleine contre-révolution : de la période 1789 au début de l’année 1794, avec la bataille de Cholet, le passage de la Loire à Saint-Florent-le-Vieil, la Virée de Galerne…

Quelle est la part de l’histoire et de la création ?

Je tiens à faire vrai, avec des personnages inventés. Gabrielle de Chamblain, son frère Charles et leur frère de lait, Pierre, sont fictifs. L’histoire est respectée. Je veux que l’on se dise : « Gabrielle a vraiment existé ! » J’ai fait tout un travail de documentation précise sur les armes, les habits, les personnages, pour y inscrire l’histoire des guerres de Vendée.

C’est quoi un roman semi-graphique ?

C’est une nouveauté ! J’écris et je dessine. Un récit avec du texte, mais le roman s’arrête et le dessin prend le relais de la narration. C’est une façon originale et renouvelée d’aborder un sujet auprès des ados.

Samedi 20 octobre 2016, séance de dédicace, de 10h00 à 12h00, et de 14h30 à 16h30, à la Maison de la Presse de Montaigu.


 

Ouest-France 26 octobre 2016  

Les dossiers des émigrés de la Révolution en ligne

$
0
0

Les Archives nationales ont commencé ce mois-ci à mettre en ligne les dossiers des personnes qui fuirent les tourments de la Révolution. Leurs biens furent saisis, parfois vendus « nationalement ». À leur retour, ces proscrits firent des démarches pour que leurs noms soit radiés de la liste des « émigrés ». Ces dossiers qui foisonnent d’éléments biographiques peuvent déjàêtre consultés pour 10 départements. 

Archives nationales 
Environ 150.000 personnes auraient émigré de France pendant la Révolution : nobles, prêtres et roturiers dont les noms furent consignés dans les listes des émigrés. Après la Terreur, la législation autorisa le retour sur le territoire de ces personnes à la condition d’obtenir leur radiation de ces listes.


Chaque affaire fait l’objet d’un dossier de demande de radiation des listes et de mainlevée de séquestre sur les biens formulée auprès des administrations en charge des émigrés. L’ensemble de cette production est conservé aux Archives nationales au sein de la série F/7 « Police générale ».

Corpus d’une grande richesse pour la recherche généalogique, la connaissance des biens nationaux et plus largement pour l’étude du phénomène d’émigration sous la Révolution et l’Empire, ce fonds fait l’objet d’un retraitement dont l’objectif final est la mise à disposition sur internet d’un inventaire recensant tous les dossiers et donnant accès aux images numérisées associées.


Les premiers résultats de cette opération sont accessibles depuis octobre 2016 par la mise en ligne des données concernant les dossiers de dix départements (les dossiers de la Seine et de la Charente en intégralité, de l’Aude, de l’Aveyron, de la Charente-Inférieure, de la Loire, de la Loire-Inférieure et de l’Oise en intégralité pour les descriptions, mais partiellement pour les images). La recherche n’est pas toujours aisée, car elle couvre tous les inventaires en ligne.

  

Piron de La Varenne, le général au cheval blanc

$
0
0

Animateur de l'émission Par les ch'mins du Brigand, sur TV 3 Provinces, Jean-Camille Émeriau nous conte aujourd'hui la vie de Dominique Piron de La Varenne, chef vendéen des bords de Loire, dont les historiens ont souvent négligé le rôle dans la Grande Guerre de 1793. Rendons-lui justice en écoutant son histoire, du haut du coteau de La Varenne qui domine le fleuve royal…

Cliquez sur l'image pour accéder à l'émission de TV 3 provinces :

PironJean-Camille Émeriau et le général Piron de La Varenne
  

  


Pèlerinage de chrétiens orthodoxes en Vendée

$
0
0

Notre petit groupe de passionnés d’histoire a accueilli ces derniers jours une délégation de chrétiens orthodoxes serbes, russes et américains, pour une découverte des hauts lieux des Guerres de Vendée. La rencontre fut chaleureuse et pleine de surprises pour nos visiteurs ! 

38_14572914_10211536616236054_8553305395553672496_nPhoto souvenir devant le tombeau de Bonchamps
 

Une moniale serbe fort sympathique m’a contacté le 12 octobre, ainsi que le Souvenir Vendéen, afin de trouver un guide pour accompagner des chrétiens orthodoxes et monarchistes lors de leur séjour en Vendée. Les bonnes volontés se sont aussitôt mobilisées pour nos hôtes.

Le Bocage vendéen

Arrivés à Aizenay le 26 octobre, ceux-ci ont entamé leur programme le lendemain avec la visite des Lucs-sur-Boulogne et du Logis de la Chabotterie. Le 28, Richard Lueil (Chemins Secrets) et sa femme Nadine (La Maraîchine normande) les ont emmenés de Saint-Laurent-sur-Sèvre jusqu’au Bois des Chèvres, en passant par Mauléon. Ce parcours sur les traces d’Henri de La Rochejaquelein les a évidemment conduits au château de la Durbellière. Beaucoup sont restés sans voix devant ces ruines majestueuses. La communication au sein de ce cercle international était toutefois facilitée grâce à Pierre, un ami serbophone, qui a prêté son précieux concours de traducteur.

14856100_10211334079086621_3338270082812046264_oAu château de la Durbellière
  

J’ai pris le relais le samedi 29, cette fois dans les Mauges. Le groupe quittait Aizenay pour se rendre en Normandie, mais souhaitait faite étape dans la matinée au Pin-en-Mauges et à Saint-Florent-le-Vieil, avant de poursuivre au-delà de la Loire. C’était sans compter sur l’enthousiasme suscité par tant de souvenirs historiques, car nous ne nous sommes séparés qu’en fin d’après-midi !

Le Pin-en-Mauges

L’église du Pin-en-Mauges est un véritable livre d’images où se déroule toute l’histoire des Guerres de Vendée. On y croise les généraux dans les vitraux de la nef, d’abord Stofflet et Charette, puis Lescure et La Rochejaquelein, pour finir par d’Elbée et Bonchamps ; avant d’entrer dans le transept où l’ornementation glorifie le héros du pays : Jacques Cathelineau.

Notre présence fut bien sûr remarquée, à telle enseigne qu’un monsieur se proposa aimablement de nous ouvrir le petit musée situé dans la cure. On ne saurait manquer pareille occasion de voir les documents et objets exposés en ce lieu, comme l’anneau de mariage de Cathelineau ou un superbe fanion brodé par la veuve de Lescure. Pour ajouter encore à l’émotion, nous avons terminé notre parcours au Pin-en-Mauges par une prière devant la petite maison d’où le Saint de l’Anjou partit en guerre, le 13 mars 1793.

02_14591801_10211536163624739_1906734910877938618_nDevant la statue de Jacques Cathelineau au Pin-en-Mauges
  

Saint-Florent-le-Vieil

Il était temps de filer vers Saint-Florent-le-Vieil par les petites routes du bocage, sous un soleil radieux. Le panorama sur la Loire, depuis le sommet du Montglonne, a ébloui nos amis. Comme on les comprend ! Ici l’Histoire imprègne chaque pierre : la place d’armes oùéclata la grande insurrection du 12 mars 1793, l’église abbatiale si riche en souvenirs des Guerres de Vendée, le sublime tombeau de Bonchamps, et la crypte où les religieux ont prié en entonnant un magnifique chant de la liturgie orthodoxe. En flânant sur l’esplanade, nous avons poussé jusqu’à la colonne érigée à la mémoire de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette ; et jusqu’à Notre-Dame du Marillais où furent évoquées les exécutions de mars 1794 au Champ des Martyrs.

La visite s’est achevée près de la chapelle Saint-Charles, dans laquelle reposent Jacques Cathelineau et son fils. Comme je n’ai pu en obtenir la clef pour ce jour-là, nous n’avons pu la voir que de l’extérieur. Nous avons cependant profité des tables de pique-nique installées à proximité pour prendre un casse-croûte convivial, avant de nous quitter, à regret.

 


Album souvenir de ce pèlerinage en Vendée
(merci à Nadine et à Guy Jacob !) :

13662040_10211333936683061_4088959806169934922_oLa statue d'Henri de La Rochejaquelein, à Saint-Aubin-de-Baubigné

14615755_10211333894722012_7612639298715744527_oLe tombeau des La Rochejaquelein dans l'église de Saint-Aubin-de-Baubigné

14853215_10211333777999094_5940077627170907256_oLa grande croix du Bicentenaire, à Mauléon

14855926_10211334002244700_8784611378259502392_oDans les ruines du château de la Durbellière

14859890_10211333889121872_3823972162905183008_oDevant l'église de Saint-Aubin-de-Baubigné

14902788_10211333787959343_5771980587444351344_oSur les hauteurs de Château-Gaillard, la croix du Souvenir Vendéen

14883430_10211334151608434_6032480149483458706_oAu mémorial du Bois-des-Chèvres

04_14716337_10211536344869270_1685377355283650918_nNotre évêque serbe devant le monument de Cathelineau

03_14639879_10211536338749117_4404175046669124018_nPrésentation des vitraux vendéens…

05_14568118_10211536344389258_4625715216582961635_n… et traduction en serbe

09_14922267_10211536375750042_7165530081775814238_nÉpisodes de la vie de Cathelineau

14_14906826_10211536396990573_5979278214790551252_nDans les bras de l'évêque, un souvenir du Pin-en-Mauges

15_14591853_10211536423111226_7599441764744581012_nLe petit musée Cathelineau

17_14907030_10211536423951247_6617507281730399891_nUn lieu authentique chargé de souvenirs historiques

18_14915460_10211536424551262_350354622525683333_nUn fanion de la guerre de 1832

19_14915195_10211536425511286_8014503149059576921_nStatuette de Cathelineau sur la cheminée du musée

20_947030_10211536446111801_9055898243094308473_nUn petit portrait de Jacques Cathelineau

24_14563395_10211536149184378_4317112429495106956_nDans le cimetière, les noms des proches du Saint de l'Anjou…

25_14573013_10211536148784368_4759952108450110745_n… dans le carré de la famille Cathelineau

27_14732286_10211536462752217_3975895016524382199_nPhoto souvenir sous la plaque du Souvenir Vendéen

28_14908182_10211536525513786_423136944841724326_nÀ Saint-Florent-le-Vieil, là où la guerre commença

29_14900394_10211536546834319_4478485740749065482_nSuperbe panorama sur la Loire

31_14908202_10211536555194528_4983964142809067730_nPhoto souvenir depuis l'esplanade

32_14611139_10211536557354582_3401908456409664423_nUn Américain, un Russe… une même foi

33_14915375_10211536576875070_5063169842983565996_nSur l'esplanade du Montglonne

34_14907158_10211536590795418_5986091073467621050_nUn café avant de commencer la visite

35_14900505_10211536591035424_1982149855670875316_nDécouverte du livre de Sœur Catherine

36_14910383_10211536590595413_9000697389455638130_n« Pour Dieu et le Roi, la Vendée » en serbe

39_14590348_10211536618716116_6359690197003605355_nRencontre avec le curé de Saint-Florent-le-Vieil

41_14915424_10211536661637189_397132600818229009_nPrière devant les reliques de saint Florent, dans la crypte

42_14595657_10211536679117626_8983463311644291935_nLe chœur illuminé de l'église

45_14639812_10211536681157677_4485127841726867275_nUn endroit propice au recueillement

46_14523058_10211536690077900_479541398332125917_nPromenade vers la colonne de la duchesse d'Angoulême

47_14907191_10211536690837919_7858270540424232755_nÉvocation de l'histoire du monument

48_14595550_10211536693197978_7745155333966686606_nVue sur le fleuve royal

49_14568255_10211536753399483_1415472126765804266_nNotre-Dame-du-Marillais

50_14656391_10211536772159952_4889819271471920564_nL'histoire de la chapelle…

51_14601028_10211536759919646_1288447524067842747_n…et des massacres de 1794

53_14910324_10211536829441384_1980658961570443688_nMarche vers le Champ des Martyrs

54_14595808_10211536838881620_2572937612509142966_nL'autel et la croix du Souvenir Vendéen

55_14925704_10211536841761692_9203398543340031287_nPhoto souvenir pour cette dernière étape

57_14572261_10211535804375758_1370053434030550930_nPique-nique près de la chapelle Saint-Charles…

58_14908200_10211535804095751_9064834434340872985_n… avant de se séparer

Cathelineau, nouvelle figurine de la « Vendée Éternelle »

$
0
0

L'Atelier Barthélémy a lancé cet été une nouvelle collection de figurines vendéennes et chouannes, avec un premier personnage : le tambour de la Grand Armée catholique et royale. Un second est actuellement en cours de réalisation : Jacques Cathelineau.

CathelineauLa nouvelle figurine de Cathelineau, le Saint de l'Anjou,
est réalisée avec une grande finesse dans les détails.

  

Cette nouvelle figurine directement inspirée du tableau d'Anne-Louis Girodet– qu'on peut admirer au Musée de Cholet – a nécessité un long travail de préparation et une réalisation encore plus soignée, désormais confiée à un peintre spécialisé, dont les réalisations ont été maintes fois récompensées.

Il est à présent possible de la réserver au prix de 39 € (+ 6 € de port). Les souscripteurs du tambour de la Grand Armée catholique et royale seront servis en priorité. Téléchargez le bon de réservation de la nouvelle figurine de Cathelineau.
  


L’Atelier de Barthélemy

Histoire de Terre
Puymis

16150 Pressignac

Téléphone : 05.17.23.12.54 ou 06.28.70.17.26

Courriel : atelier.barthelemy@yahoo.fr
  

Archives de la Vendée : ateliers d’initiation à la généalogie

$
0
0

Les Archives départementales de la Vendée proposent, le 18 novembre 2016, un après-midi d’initiation à la recherche généalogiques, en collaboration avec le Cercle généalogique vendéen

Archives departementales de la Vendee  
Chaque atelier dure une heure. En fonction de votre disponibilité et de vos centres d’intérêt, vous pouvez suivre une, deux ou même les trois séances successives.

De 14h00 à 15h00, deux ateliers au choix :

  1. Initiation à la généalogie. Des conseils et des sources pour bien commencer une recherche et déjouer les pièges.
  2. Présentation du site internet des Archives de la Vendée. Connaissez-vous les ressources du site internet des Archives ? Découvrez-vous les à l’occasion de cette présentation.

De 15h00 à 16h00, trois ateliers au choix :

  1. Logiciels de généalogie. Découvrez les principaux logiciels utilisés par les généalogistes.
  2. Faire l’histoire d’une famille. Vous utilisez l’état civil, mais connaissez-vous les recensements de population, les archives de l’assistance publique, notariales ou militaires ?
  3. Histoires de famille. Cet atelier vous permettra d’aborder toutes les questions autour de l’animation d’une association familiale, l’échange de fichiers, l’organisation de cousinades…

De 16h00 à 17h00, deux ateliers au choix :

  1. La géné@logie en ligne. Une multitude de sites existent, comment faire le tri ?
  2. Autour de la généalogie : les archives foncières. Découvrez le patrimoine foncier de vos ancêtres et faites l’histoire d’une propriété.
      

Vendredi 18 novembre 2016, de 14h00 à 17h00
Entrée gratuite sur réservation (nombre de places limité),
aux Archives départementales de la Vendée, 14 rue Haxo, La Roche-sur-Yon
Renseignements et inscription : 02.51.37.71.33
  

Génocide vendéen : La repentance à géométrie variable

$
0
0

Le Souvenir Vendéen a publié aujourd'hui sur sa page Facebook un article d'Édouard Tétreau paru cette semaine dans Les Échos : La repentance à géométrie variable. Il évoque le silence assourdissant sur les crimes fondateurs de la République française, alors que nos dirigeants politiques se répandent en repentances. Quand se décideront-ils à commémorer les massacres de la Révolution ? 

Les EchosDes massacres de Septembre 1792 à la Guerre de Vendée, les crimes et exactions commis durant la Révolution française sont aussi abondants dans les faits que timidement racontés dans les manuels d'histoire.
  

Ces dernières semaines, nous avons découvert que le président de la République faisait autre chose que de consacrer ses journées à parler à des journalistes, afin d’édifier sa gloire dans une kyrielle de recueils d’entretiens exclusifs, bientôt à peu près aussi nombreux que les livres composant « La Comédie humaine ». Il fait autre chose : il se repent. Un peu, du bout des lèvres, pour les insultes qu’il profère aux uns – les magistrats, qui seraient des lâches – et les sarcasmes qu’il inflige aux autres – les pauvres « sans-dents ». Mais, surtout, abondamment, et à micros grands ouverts, pour les crimes et fautes commis par la République française dans le passé récent ou lointain. Rarement dénués d’arrière-pensées électorales, ces exercices de repentance font mouche. La semaine dernière : les Tsiganes incarcérés par Vichy, et oubliés par la République jusqu’en 1946. Il y a trois semaines : les harkis, qui se sont battus pour la France et que la République a si mal traités, comme des soldats que l’on abandonne à l’ennemi. Et, de mai à juillet, les anniversaires commémorant la colonisation, la rafle du Vél’d’Hiv, et d’autres horreurs commises par la République française.

Ces exercices répétés de mémoire, dûment relayés par les programmes de l’Éducation nationale, étaient d’autant plus nécessaires que le gaullisme, celui de 1944 comme de 1958, avait à l’excès pris le parti inverse : occulter la honte de la collaboration et de la retraite d’Algérie, mettre les tabous sous le tapis, afin que le pays reprenne confiance en lui et se reconstruise. On doit à Jacques Chirac d’avoir soulevé ce couvercle-là, qui n’était pas à notre gloire.

Il y a tout de même dans ces exercices de repentance en boucle tout au long de l’année quelque chose de curieux. D’abord, ce plaisir sadomasochiste à se couvrir sans cesse la tête de cendres, à entretenir le sentiment de culpabilité générale, à aller toujours plus loin dans l’expiation. Comme une mécanique de suicide. Une nation peut-elle vraiment se réunir, être en paix avec elle-même, si ses chefs passent leur temps à exhiber, et exploiter électoralement, ses misères ? Peut-on relever un pays en ne lui proposant que l’image du regret de ce qu’il est et de ce qu’il a fait ?

Ensuite, il faut être aveugle ou de singulière mauvaise foi pour ne pas voir le caractère particulièrement sélectif de ces repentances. Tir groupé sur le XIXe siècle de la colonisation et le XXe siècle vichyste, et gaulliste. Mais pas un mot, pas une ligne, pas une stèle, pour les dizaines de milliers de victimes des crimes fondateurs de la République française, à savoir les exactions de la Terreur. Des massacres de Septembre 1792 au génocide vendéen, des 17.000 guillotinés du Comité de salut public aux chasses aux catholiques menées par les hébertistes, les crimes et exactions de la Révolution française, en particulier du 10 août 1792 au 28 juillet 1794, sont aussi abondants dans les faits que timidement racontés dans les manuels d’histoire. Quelle journée la République française a-t-elle choisie pour commémorer et faire acte de repentance de ces crimes-là ? On cherchera longtemps, et en vain.

Deux siècles après les événements, il serait temps de consacrer enfin une journée aux victimes de la Révolution française, et ainsi de vider ce qui est probablement le tabou le plus mortifère de l’histoire de France. Nous y sommes incités maintenant, pas uniquement parce que ni le président repentant, ni le Premier ministre, ni le ministre de l’Intérieur et des Cultes n’ont eu le courage, le 16 octobre dernier, d’aller à Rome assister à la canonisation de Salomon Leclercq, prêtre clandestin massacréà la prison des Carmes avec 190 autres prêtres en septembre 1792. Plus profondément, c’est parce que notre époque devient robespierriste, et pas seulement en France, qu’il faut l’antidote du travail de mémoire.

La légèreté et la rapidité avec lesquelles nous avons accepté l’état d’urgence et le non-respect de libertés individuelles fondamentales ; l’enthousiasme avec lequel, à droite comme à gauche, on parle de détention préventive ; les derniers sondages d’opinion montrant la progression spectaculaire des candidats aux extrêmes de la droite et de la gauche ; les clivages que l’on veut forcer, entre la droite et la gauche, entre les communautés, entre riches et pauvres ; l’intolérance religieuse : c’est un vent mauvais qui traverse la société française tout entière et qu’épouse bien vite une partie de son élite politique.

Le prochain président de la République, que l’on espère le plus éloigné possible de la droite et de la gauche jugulaires, pourra, dans un esprit de concorde, choisir une date incontestable pour ce travail de mémoire. Une date qui se substituerait aux autres, et encapsulerait tous les crimes et fautes commis par et au nom de la République depuis sa naissance. Par exemple, le 2 septembre, date du début des massacres de Septembre 1792, pendant lesquels des Français exécutèrent d’autres Français emprisonnés à cause de leur religion. Une date qui a l’avantage de démarrer l’année scolaire, et qui corrigerait un oubli séculaire de l’Éducation nationale. C’est la Terreur qui a donné le nom et la réalité du terrorisme. Si nous ne sommes pas capables de faire cet examen de conscience une fois l’an, d’admettre que les pires pratiques de la République française – de la colonisation à Vichy – sont probablement nées de l’acceptation inconsciente de cette barbarie originelle, ne nous étonnons pas d’être défiés par les mêmes instruments, logiques et pratiques. Pour lutter efficacement contre le djihadisme, il faut d’abord tuer le robespierrisme du XXIe siècle. À droite comme à gauche.

Édouard Tétreau (Les Échos, 2 novembre 2016)

 

13 novembre 2016 : Commémoration des Noyades de Nantes

$
0
0

Le Souvenir Chouan de Bretagne rend hommage depuis 18 ans aux victimes de la Révolution à Nantes, au plus près de la date anniversaire de la première noyade en Loire. Cette année, la commémoration aura lieu le dimanche 13 novembre. 

Souvenir Chouan de BretagneImage de la Commémoration des Noyades de Nantes le 15 novembre 2015
avec la plaque commémorative aujourd'hui disparue
 

Rendez-vous est donnéà 12h30 sur le pont Anne de Bretagne, du haut duquel une gerbe de fleurs sera « parachutée » dans le fleuve, comme l’an dernier. À cette occasion une nouvelle plaque commémorant les Noyades de Nantes viendra remplacer celle qu’une main scélérate a fait disparaître récemment.

Après le déjeuner (inscription par le formulaire « Contact » sur le blog du Souvenir Chouan de Bretagne), les participants pourront suivre une visite commentée de Nantes sous la Terreur à travers les rues de cette ville bourgeoise qui fut partisane de la Révolution dès ses débuts.
  

Viewing all 1427 articles
Browse latest View live