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Channel: Vendéens & Chouans
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Amazones de la Révolution : des femmes dans la tourmente de 1789

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Installée au Musée Lambinet, à Versailles, du 5 novembre 2016 au 19 février 2017, l’exposition Amazones de la Révolution : des femmes dans la tourmente de 1789 met en lumière le rapport entre les femmes et la violence des événements révolutionnaires, qu’elles se situent du côté des victimes ou au contraire des bourreaux.

Amazones de la RevolutionTout en faisant une juste place aux parcours de femmes d’exception telle que Charlotte Corday, fortement représentée dans les collections du Musée Lambinet à la faveur de l’exceptionnel fonds Vatel, l’exposition propose une mise en perspective de figurations plus collectives associées à ces femmes qui, des tricoteuses aux merveilleuses, des insurgées aux suppliciées, ont inspiré les représentations et les arts à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui.

Exposition conçue par Martial Poirson, professeur des universités (Université Paris 8-Vincennes-Saint Denis), avec le concours de Françoise Roussel-Leriche, directrice du musée Lambinet, à partir des collections du musée Lambinet, mais également des fonds du musée de la Révolution française de Vizille, du musée du Louvre, de la Bibliothèque nationale de France, de la bibliothèque-musée de la Comédie-Française et de collections privées. L’exposition sera accompagnée de la parution d’un ouvrage (coédité par le musée Lambinet et les éditions Gourcuff Gradenigo).

Lien vers le dossier de presse de l'exposition Amazones de la Révolution : des femmes dans la tourmente de 1789

  


Le Musée Lambinet (54 Boulevard de la Reine, 78000 Versailles) est ouvert tous les jours sauf le vendredi de 14h à 18h
Renseignements et réservation : 01 30 97 28 75

Tarifs de l’exposition :

  • Plein tarif : 6 €
  • Tarif réduit : 4,50 €
  • Gratuit pour les enfants en dessous de 18 ans

  


21 janvier 2017 : Vente de souvenirs historiques

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Une importante vente de souvenirs de la Légitimité et des Guerres de l’Ouest s’annonce pour le début de l’année prochaine, à la date anniversaire du 21 janvier. L’ensemble des lots – bustes, sculptures, croix et médailles, gravures et lithographies, figurines de plomb, etc. – sera présenté dans un catalogue actuellement en préparation.

Nous en reparlerons dans le courant du mois de décembre. En attendant, voici quelques images parmi les très nombreux lots qui seront proposés :

Souvenirs historiques 1Lithographie « Chef chouan interrogeant un paysan breton »
et statuette de Chouan en bois

Souvenirs historiques 2Buste du comte de Chambord et portrait de sa mère, Marie-Caroline,
héroïne de la dernière Guerre de Vendée

Souvenirs historiques 3Lithographie « Le passage de la Loire par l'armée vendéenne »

Souvenirs historiques 4Figurines de plombe, porte-drapeau et Henri de La Rochejaquelein
  

1792-1815, de la Révolution à l'Empire, retrouvez votre ancêtre soldat

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La Revue française de Généalogie publie un numéro spécial consacréà la recherche d’ancêtres parmi les soldats de la Révolution et de l’Empire à partir de toutes les sources disponibles, à commencer par le Service historique de la Défense.

RFGEn 1789, la France est le territoire le plus peuplé d’Europe avec plus de 28 millions d’habitants. Les événements politiques qui vont se jouer pendant un quart de siècle vont profondément transformer la société, l’administration et l’armée. C’est une période charnière. Il est important de bien mesurer ces changements, avec toutes leurs subtilités, pour s’orienter au mieux dans les archives, pour progresser avec méthode dans les recherches, pour s’imprégner du contexte dans lequel nos ancêtres ont vécu.

Les cas étudiés sont nombreux, les ressources envisagées sont variées, les pistes de recherche sont multiples. À la lecture de ce numéro spécial, vous n’aurez qu’une envie : vous focaliser sur vos ascendants de cette période de l’histoire, pousser les portes des services d’archives concernés, et en premier lieu le Service historique de la Défense, et enfin travailler en ricochet à partir des archives administratives et militaires à votre disposition.

Ce hors-série comprend trois parties :

Dans l’histoire – Retour sur 23 années de conflits

  • De l’armée royale à l’armée nationale
  • Combattants du Premier Empire
  • Vivre sous le Premier Empire
  • Les grandes batailles napoléoniennes
  • Les derniers témoins

Dans les archives – Méthodes et conseils de recherche

  • Les registres matricules
  • La recherche en ligne
  • Les dossiers de pension
  • Les dossiers d’officiers
  • Les archives administratives des corps
  • Sur la trace de la garde nationale
  • La médaille de Sainte-Hélène

Les cas particuliers

  • Les prisonniers étrangers de Napoléon
  • Les prisonniers répartis dans les départements
  • Les soldats étrangers de Napoléon
  • Mort ou disparu ?

1792-1815 - Révolution-Empire - Retrouvez votre ancêtre soldat, hors-série de la Revue française de Généalogie, 22 x 28 cm, 68 pages, 8 €, en vente sur Généanet
  

L'abbé Ozouf, dernier prêtre de la Petite Église

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Marcel Bluteau a publié en 2015, dans la revue de l’association Patrimoine du Pays Jardais (1), un article biographique sur Jean-Nicolas Ozouf (aussi noté Osouf ou Ousouf), un prêtre à la réputation sulfureuse qui, comme me l'a dit l’auteur, ne laissa pas « un bon souvenir »à l’abbé Billaud, son professeur d’histoire.

Abbe OzoufLa tombe du dernier prêtre de la Petite Église dans le cimetière des Aubiers
  

Né le 11 avril 1761 à Chevry, dans la Manche (et non à Dielette comme il est indiqué sur sa tombe), dans le canton de Tessy-sur-Vire, Jean-Nicolas (2) Ozouf débute sa carrière sacerdotale dans le diocèse de Coutances comme vicaire à Percy en 1790. Prêtre réfractaire non jureur, il émigre en Angleterre en 1791. Après son exil, il rentre en Normandie où on le retrouve curé de Mesnil-Herman en 1797, puis il se retire à Saint-Martin-de-Bonfossé en 1808.

Le 15 mars 1811, il arrive en Vendée, à Nesmy (3). «Les gens l’accueillirent sans lui demander qui l’envoyait. Pendant six ans, l’étranger (sic !) fit fonction de desservant. Il ne tint aucun registre paroissial. Le 4 octobre 1818, il vendit à un orfèvre des Sables (4), pour 56 livres, deux objets de valeur appartenant à l’église de Nesmy, à savoir un Christ et une custode… Il jugeait démodées ces reliques paroissiales… (5) ».

On ignore les motifs de son départ de Nesmy à l’automne de 1818. «Sans doute Ozouf scandalisait-il ses paroissiens. On l’accusait, déjà, d’ivrognerie. De plus, il avait à son service une dame Fontaine et son mari. La présence du mari n’empêchait pas les mauvaises langues d’aller leur train (6) ».

Il gagne ensuite Longeville, où il ne fait qu’un bref séjour avant d’arriver à Jard le 27 octobre 1818 «d’où les habitants, pourtant peu religieux, le chassèrent à cause des bruits scandaleux qui couraient sur son compte». Jean-Nicolas Ozouf avait également avec lui sa nièce, Louise Céleste, qui épousa le 7 juillet 1819 Jacques Henri Brianceau, boulanger, néà Jard le 29 germinal an III (18 avril 1795), où il est décédé le 29 juin 1854. Témoins de cette union : son oncle et le curé de Longeville. Louise Céleste meurt prématurément – à 27 ans – le 2 juillet 1829 à Jard ; elle avait acheté une maison à Nesmy en 1817 – la Poste actuelle – que son mari vendra à Charles Auguste de La Voyrie, de la Domangère, le 13 mars 1821 pour 1.100 francs.

Cafetier à Nantes

Le curé de Jard n’est donc pas entouré d’une aura très élogieuse, notamment dans l’évêché de Luçon où il s’était réfugié. Un rapport de l’évêque dit de lui : «Prêtre interdit pour inconduite et ivrognerie». En 1820, Ozouf quitte donc Jard et, sans doute sous le couvert du ménage Fontaine, s’installe à Nantes où il tient un café… qui devient vite un tripot. Mais la propriétaire, une dame Rousseau, indignée à son tour par l’inconduite du prêtre-cafetier, l’expulse.

C’est alors que, appelé par Mademoiselle Cossin de Belletouche de Maulévrier qui soutient farouchement la dissidence (7), il s’en vient dans les Deux-Sèvres, aux Aubiers – haut lieu des Guerres de Vendée – toujours accompagné des Fontaine. Le schismatique rayonne aux alentours et officie à Cirières, Beaulieu, Saint-Martin-Lars-en-Tiffauges. Il rend son âme à Dieu aux Aubiers, le 4 avril 1847. Il a fait de sa gouvernante, Louise Guemet, veuve Fontaine, sa légataire universelle… (8)

Ainsi s’achève, à 86 ans, les aventures du dernier prêtre de la dissidence de l’Ouest «l’une des figures les plus repoussantes du schisme» qui, refusant le serment en 1791 et passant en Angleterre, resta fidèle à ses convictions hostiles au clergé concordataire. On l’enterra près de son prédécesseur et coreligionnaire, l’abbé Fossey, normand comme lui. En octobre 1891, lors de l’exhumation des corps à l’occasion du transfert de leurs restes dans le nouveau cimetière des Aubiers, les ornements sacerdotaux qui couvraient les ossements étaient restés intacts malgré cinquante années passées sous terre !

Marcel Bluteau
(article reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur)
  


Notes
(1) Marcel Bluteau, Jean-Nicolas Ozouf, ancien curé de Jard, dernier prêtre de la Petite Église, revue de l’association Patrimoine du Pays Jardais (N° 18, juin 2015). L’abbé Ozouf vécut deux ans à Jard-sur-Mer, comme on l’apprend dans l’article de Marcel Bulteau.
(2) « Nicolas Jean François », sur son acte de baptême.
(3) Annexé au diocèse de La Rochelle, le diocèse de Luçon manquait alors de prêtres.
(4) Du nom de Chauveau.
(5) Note de l’abbé Sireau, curé de Nesmy, 25 octobre 1953.
(6) Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et Les Deux-Sèvres 1800-1830, Nouvelles Éditions Latines. (NDLR : L'abbé Billaud fait rarement dans la demi-mesure lorsqu'il décrit les prêtres dissidents.)
(7) Dans le Poitou, on appelle « Dissidents » les fidèles regroupés dans la « Petite Église » qui ont refusé les termes du Concordat de 1801 signé par Bonaparte et Pie VII. Un bref de ce Pape daté du 27 septembre 1820 a décrété la « Petite Église » schismatique. De nos jours, sans prêtres depuis la mort de Jean-Nicolas Ozouf, les « Dissidents » poitevins du catholicisme maintiennent toujours en Poitou les rites de l’Église catholique d’avant 1789.
(8) Testament établi à Nantes chez Maître Leclerc le 12 octobre 1827, enregistré le 17 mai 1847 (Papiers de famille).

Je renvoie enfin le lecteur à l'article de Richard Lueil publié sur Chemins Secrets : Nueil, Les Aubiers… Vieux pays, vieilles histoires...
  

Que reste-t-il des Noyades de Nantes ?

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Nous n’étions qu’une trentaine dimanche dernier, aux côtés du Souvenir Chouan de Bretagne, pour rendre hommage à ceux qui furent noyés en Loire au plus fort de la Terreur. C’est bien peu, au regard de l’ampleur des crimes de la Révolution et du nombre des victimes à Nantes. 

Les Noyades de Nantes 2La gerbe de fleurs du Souvenir Chouan de Bretagne
en hommage aux victimes des Noyades de Nantes 1793-1794
  

Les noyades de milliers de prisonniers en 1793-1794 ont profondément marqué les Nantais pendant la Révolution et les Guerres de Vendée. On ne compte plus les gravures et autres images qui représentent ces scènes effroyables dans les livres d’histoire. Mais quelles traces en reste-t-il dans la ville aujourd’hui ? Presque rien au Musée du château des Ducs, sinon la mention d’un « détail manifestement exagéré ».

Le Musée des Beaux-Arts, actuellement en restauration complète, conserve pourtant une immense toile signée Joseph Aubert, Les noyades de Nantes en 1793, stockée en rouleau dans les réserves. On l’a aperçue – deux secondes à peine (capture d'écran ci-dessous) – dans un reportage diffusé mardi dernier, 15 novembre 2016, dans le journal télévisé« Estuaire » de France 3 Pays de la Loire. Je doute – mais peut-être suis-je trop suspicieux à l’égard de nos institutions culturelles – qu’elle soit exposée à la réouverture de ce Musée au printemps 2017.

Les Noyades de NantesApparition furtive du tableau de J. Aubert sur les Noyades de Nantes
dans le JT de France 3 Pays de la Loire du 15 novembre 2016
  

On ne peut donc guère compter que sur des initiatives privées, comme la pose d’un vitrail en souvenir de l’abbé Yves Coat, noyé en Loire, dans l’église Saint-Donatien en 2014 ; ou celle d’une plaque dévoilée en 1994 à l’entrée de l’ancien Entrepôt des Cafés, la plus grande prison nantaise sous la Terreur, au n°2 rue Lamoricière, un des rares lieux de mémoire mentionnant Jean-Baptiste Carrier.

La VillestreuxQuoiqu’en y réfléchissant bien, il y a une autre plaque (illustration ci-contre) qui porte le nom de ce sinistre député de la Convention envoyé en mission à Nantes en 1793 : elle se trouve sur l’hôtel de la Villestreux, d’où Carrier faisait régner la terreur sur la ville. On peut y lire ceci : « Hôtel de la Villestreux. Cet hôtel fut construit entre 1740 et 1750, sur les plans de l’architecte Launais, pour l’armateur Nicolas Perrée de La Villestreux. Carrier y séjourna. » Trois mots, seulement trois mots, pour cacher six mois d’horreur…

Le devoir de mémoire

C’est par conséquent un devoir, pour tous ceux qui demeurent attachés à la mémoire des victimes, de faire acte de présence une fois par an, à la date anniversaire des premières noyades en Loire. Remercions le Souvenir Chouan de Bretagne qui assure – depuis maintenant 19 ans ! – la pérennité de cette commémoration, et qui convie à cette occasion les participants à visiter les lieux marqués par l’histoire révolutionnaire de Nantes. L’an dernier, après un passage à l’ancien Entrepôt des Cafés, Noël Stassinet, président de l’association, nous avait entraînés à la découverte de la maison Saint-Clément et de la Visitation. Cette année, nous avons gravi la Butte Sainte-Anne pour voir l’ancienne prison de Luzançais, dans laquelle l’amiral du Chaffault, héros de la Guerre d’indépendance américaine, a succombé le 27 avril 1794, victime de l’inhumanité républicaine (excusez le pléonasme).

Rendez-vous en novembre 2017 ! Pensez donc, ce sera l’anniversaire de Jean-Jacques Goullin, l’un des complices de Carrier dans les Noyades de Nantes : les 260 ans de sa naissance et les 220 ans de sa mort, en 1797. Eh oui ! embarqué dans le fameux procès des terroristes nantais, ce rusé personnage a su sauver sa tête en chargeant son ancien maître. Bel exemple de probité républicaine (excusez l’oxymore) !
  


Petit album souvenir de la commémoration 2016 :

Les Noyades de Nantes 1Pascal fixe la nouvelle plaque en mémoire des victimes noyées en Loire

Les Noyades de Nantes 3C'est la 3e plaque posée sur ce quai par le Souvenir Chouan de Bretagne

Les Noyades de Nantes 4Le « parachutage » de la gerbe depuis le pont Anne de Bretagne

Les Noyades de Nantes 5La marée a emporté la gerbe en amont…

Les Noyades de Nantes 8Devant le panorama de la Butte Sainte-Anne

Les Noyades de Nantes 7Le manoir de la Hautière, ancienne prison de Lusançay sous la Terreur

Les Noyades de Nantes 6Non loin de là, une plaque de rue porte le nom de l'amiral du Chaffault.
  

« La Rébellion cachée » : sortie en France au printemps 2017

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Le Courrier de l’Ouest a publié hier un long entretien avec Daniel Rabourdin, producteur du film La Rébellion cachée, attendu avec impatience depuis 2013, notamment par tous les bénévoles qui y ont participé. La sortie en France est annoncée pour le printemps 2017… 

The hidden rebellionJim Morlino (à la caméra), réalisateur du film The War of the Vendee, en 2012,
et derrière lui, Daniel Rabourdin, lors du tournage de La Rébellion cachée

  

L’aventure touche à sa fin. Tourné durant l’été et l’automne 2013 en Vendée (Chantonnay, Saint-Hilaire-de-Loulay) et Loire-Atlantique (La Chapelle-Basse-Mer), le docufiction La Rébellion cachée est disponible en DVD aux États-Unis et téléchargeable en anglais sur Internet (1). Son producteur franco-américain Daniel Rabourdin prépare une adaptation française qu’il espère bien venir présenter lui-même dans les salles de cinéma de la région. Notamment dans le Choletais qui fut l’épicentre de la guerre de Vendée (1793-1796).

La Rebellion cachee 1  
(Entretien avec Gabriel Boussonière, du Courrier de l'Ouest) Vous vivez à Los Angeles depuis 30 ans. Pourquoi vous êtes-vous intéresséà la Vendée ?

Daniel Rabourdin : « Je suis catholique pratiquant et quand j’étais adolescent, je fréquentais un lycée public de Cannes où la plupart des professeurs faisaient une propagande antichrétienne. On se moquait de ma foi. Ça me dérangeait, bien sûr, mais je l’acceptais parce qu’en France c’est comme ça. À l’âge de 24 ans, je suis allé vivre aux États-Unis et je me suis rendu compte que les comportements étaient différents. Ici, il y a plus de liberté et plus de respect pour les pratiques religieuses. Cela m’a donné envie de parler de ce sujet de la liberté religieuse. Un jour, lors d’un voyage en France, je suis tombé sur une vieille bande dessinée sur la guerre de Vendée. J’avais trouvé mon idée de film. »

Vous traitez le sujet sous forme de docufiction…

« Oui c’est un film qui mêle action et réflexion. Il y a des scènes de reconstitution historique et des interventions d’intellectuels mettant en perspective les événements. J’ai fait appel à deux historiens français, Reynald Sécher et Stéphane Courtois, ainsi qu’à des confrères à eux d’Ukraine et du Royaume-Uni. Un philosophe de la politique apporte aussi son point de vue. Dans ce film, je donne voix aux paysans vendéens qui, face à l’horreur, ont été remarquables par leur dévouement, leur respect des hommes et du Ciel. »

Vous avez fait appel a des figurants de l’association Les Brigands du Bocage dissoute depuis dans des conditions pas très claires. Il n’y a aucun obstacle pour les montrer à l’écran ?

« Tous les figurants ont signé leur droit à l’image, ce n’est pas un problème. Cette association m’a bien aidé, mais je ne sais pas ce qui s’est passé après. C’est regrettable. »

Doit-on faire un parallèle entre cette répression sanglante par un pouvoir central qui a fait au bas mot 150.000 morts, et des événements plus contemporains ?

« Malheureusement, les idéologies de haine sont toujours dans l’air du temps, l’actualité est là pour nous le rappeler. Et quand elles sont servies par une police ou des militaires, on assiste à des drames. »

Peut-on déjà se procurer le film ?

« Pour l’instant il n’est disponible qu’en anglais en DVD aux États-Unis ou en téléchargement payant sur le site. »

Et la version française ?

« J’y travaille, j’espère qu’elle sera prête au printemps prochain. Il y aura un DVD et des projections dans les salles de cinéma de votre région. Je suis en contact avancé avec un distributeur (2). »

Verra-t-on votre film à la télévision en France ?

« J’aimerais bien mais je ne pense pas. Les chaînes de télé françaises ne voudront jamais d’un film qui met en valeur la foi catholique. »

Vous êtes venu tourner en Vendée militaire. Quelles images gardez-vous en mémoire ?

« Je me souviens d’une atmosphère douce, dévouée et familiale. J’ai aussi été frappé par le patrimoine architectural, les maisons de pierre, les vieux meubles en bois, les routes qui serpentent dans la campagne. Pour quelqu’un comme moi qui vit depuis 30 ans dans le Nouveau Monde, c’est fascinant. Mais il y a une autre chose qui m’a frappé, c’est le statut social qui est basé sur les titres et l’ancienneté. Si on ne les a pas, on est vite laissé de côté. Je dois dire que ça a été un frein pour faire comprendre mon projet. »

Merci à Gabriel Boussonnière qui a réalisé cet entretien
pour
Le Courrier de l’Ouest, édition de Cholet, du vendredi 18 novembre 2016.

Notes :
(1) Pour télécharger le film (en anglais) : http://hiddenrebellion.com/
(2) La société (vendéenne) qui distribuera le film annonce une sortie au printemps 2017. Une page Facebook est en cours de réalisation pour la faire connaître.


Un second article de Gabriel Boussonnière complète cette présentation :

La Rebellion cachee 2 
Tout l’argent de sa future retraite investi dans un film

Daniel Rabourdin a mis toutes ses économies pour financer ce film qui a coûté trois fois plus cher que prévu. Lorsqu’il s’est lancé dans la production de son docufiction La Rébellion cachée, Daniel Rabourdin tablait sur un budget de 60 000 €. Au final, l’addition est triplée. « Le film va me coûter environ 180 000 €, sans compter les quatre années de travail pendant lesquelles je ne me suis pas payé. » La différence s’explique par « une multiplication par dix du temps de montage, l’embauche d’une vingtaine de voix professionnelles et l’utilisation d’une cartographe très soignée ».

Pour rendre cette aventure possible, Daniel Rabourdin a démissionné de son poste de producteur chez EWTN, une chaîne de télévision catholique américaine reçue dans 320 millions de foyers dans le monde, et il a liquidé sa retraite. Il a aussi fait appel au financement participatif et il est finalement arrivéà boucler son budget… avec deux ans de retard. Initialement prévu pour fin 2014, le DVD a été mis en vente il y a deux semaines aux États-Unis et il faudra attendre au mieux le printemps 2017 pour la version française. « Il s’en vend une trentaine par jour pour l’instant mais il faudra que j’en vende 53 000 pour gagner de l’argent. Je compte aussi sur les téléchargements payants, les tee-shirts et badges, les projections en paroisses et sur les chaînes américaines. »

Aujourd’hui, Daniel Rabourdin est endettéà hauteur « 10 000 dollars »– une misère dans le milieu de l’industrie cinématographique – et, dans deux mois, il n’aura plus d’argent pour payer son loyer à la famille équatorienne qui le loge. Mais il ne regrette pas son choix. « Je vis dans un pays, les États-Unis, où prendre des risques fait partie de la vie. Ça me soutient moralement et surtout, je suis heureux de pouvoir raconter cette histoire et la partager. J’ai donné vie à un bel enfant, c’est beaucoup plus important que mon loyer. »
  

11 décembre 2016 : Marche du souvenir pour les victimes des Massacres du Mans

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Un « Comité du 13 décembre » s’est mis en place cette année pour organiser au plus près de la date anniversaire des Massacres du Mans (13 décembre 1793) une marche du souvenir à laquelle participent plusieurs associations, comme le Souvenir Vendéen, le Souvenir de la Chouannerie du Maine et la Troupe des Cœurs de Chouans. Ses organisateurs convient tous ceux qui souhaitent s’y joindre à venir se recueillir sur les lieux de mémoire le dimanche 11 décembre 2016.

Le communiqué du Comité du 13 décembre

Affiche Le MansLe Comité du 13 décembre commémore le passage des Vendéens au Mans du 10 au 13 décembre 1793. Les fouilles réalisées en 2009 dans le Quinconce des Jacobins au Mans par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont exhumé les restes de 154 personnes décédées de mort violente lors de la Virée de Galerne entre les 12 et 13 décembre 1793.

Notre Comité vise à remémorer, ou plutôt à faire découvrir au plus grand nombre, cette campagne militaire liée aux soulèvements de l’Ouest pendant la Révolution française. Cet affrontement connut son paroxysme au Mans avec des milliers de victimes et de nombreux prisonniers. L’Armée Catholique et Royale y fut disloquée.

La tragédie humaine de cet événement interpelle nos contemporains qui cherchent à connaître les faits, à comprendre les motivations. Nous ne pouvons plus laisser si mal connu le drame de ces milliers d’hommes, femmes et enfants.

Le Comité du 13 décembre, apolitique, réunit dans un esprit chouan, convivial et familial les passionnés et les curieux de cette histoire collective.

Le programme du dimanche 11 décembre 2016

En 2016 le Comité organise une marche du souvenir le dimanche dans le Vieux Mans. La journée sera suivie d’un pique-nique, d’une après-midi conviviale et se terminera par la prière sur les lieux des fouilles. La société de l’époque étant volontiers joyeuse en dépit des épreuves, chacun est invitéà venir en costume du temps, à arborer le Sacré-Cœur des Vendéens. La marche se fera au rythme de lectures et de chants populaires liés à cette époque. Nous rendrons l’hommage par un dépôt de gerbes. Cette manifestation se tiendra cette année sous l’égide du Souvenir Vendéen.

Le rassemblement est fixéà 11h15 sur le parvis de l’église Saint Benoît (à la suite de la messe dominicale de 10h00 selon le « rite extraordinaire ») pour un parcours de 1 km environ sur les pavés du Vieux Mans jusqu’à la Cour d’Assé, lieu du dépôt de gerbes sous la plaque commémorative. Un hommage sera rendu aux morts avec le Vexilla Regis et prises de parole.

Après la marche, déjeuner et après-midi au 34 rue Lionel Royer (ancienne chapelle) :
13h30-15h00 : pique-nique tiré du sac et partagé
15h00 : Diaporama, commentaire de l’exposition sur les guerres de Vendée, chants, échanges, témoignages.
16h30 : Départ vers le Quinconce des Jacobins. Y sera présentée l’Allée des Veuves, zone du charnier révolutionnaire.

Informations et contacts

Vous trouverez les informations actualisées sur le site du Souvenir Vendéen : www.souvenirvendeen.org
Téléphones : 06.88.48.63.36 (H. Baguenier Desormeaux, président de la section La Flèche-Le Mans du Souvenir Vendéen) – 06.76.04.45.90 – 06.61.46.24.93
Courriel (messages transmis aux organisateurs) : souvenirvendeen@outlook.fr
  

Figurines « Vendée Éternelle », des nouveautés pour 2017

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L’Atelier Barthélémy, qui réalise depuis cet été les figurines de la collection « Vendée Éternelle », publie sa première Lettre d’information, avec plusieurs nouveautés annoncées pour 2017, comme une figurine de saint Louis-Marie Grignion de Montfort ou le canon « la Marie-Jeanne » avec son équipage. 

Atelier BarthelemyLien sur l'image pour ouvrir la Lettre d'information n°1
  

On y apprend également qu’un site internet sera lancé prochainement ; qu’une exposition de la collection de figurines est envisagée en Vendée ; et qu’une crèche bretonne a été créée cette année. Une autre crèche est d’ailleurs à l’étude – vendéenne celle-là–, mais il faudra faire preuve d’un peu de patience…

À lire aussi :
« Vendée Éternelle », une collection de figurines originales
Cathelineau, nouvelle figurine de la « Vendée Éternelle »

Lien vers la Lettre d'information n°1 de l'Atelier Barthélémy
  


L’Atelier de Barthélemy

Histoire de Terre
Puymis

16150 Pressignac

Téléphone : 05.17.23.12.54 ou 06.28.70.17.26

Courriel : atelier.barthelemy@yahoo.fr
  


Quand l’ancêtre de François Fillon combattait les républicains…

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On savait que la généalogie paternelle de François Fillon plongeait ses racines dans le Haut-Bocage vendéen. Guy Francheteau, président de Vérité pour la Vendée, nous en apprend davantage aujourd’hui en nous indiquant que l’ancêtre du potentiel prochain président de la République avait combattu dans l’armée vendéenne en 1793. 

FillonÀ gauche, les mentions de Jacques Fillon, ancêtre de François Fillon,
sur sa demande de pension d'ancien combattant vendéen
  

Les adhérents de Vérité pour la Vendée connaissent bien la rubrique « Quand la généalogie rencontre l’histoire » dans la Lettre de l’association (1). Ils auraient pu y retrouver l’ascendance de François Fillon (2)…

Son ancêtre contemporain de la Révolution s’appelait Jacques Fillon. Né au Boupère (Vendée) le 21 avril 1750, il était le fils de René Fillon (1719-1764) et de Marie Arnaud (1724-1765). Il s’était mariéà Saint-Paul-en-Pareds (Vendée) le 7 mai 1781 avec Marie-Jeanne Charrier. On voit peu de signatures sur l’acte de mariage, la plupart des personnes présentes, dont Jacques Fillon, ne sachant pas écrire. Ce sabotier de métier avait donc 43 ans lorsqu’il s’engagea dans l’insurrection vendéenne en mars 1793.

Son dossier de pension, dans lequel figure sa carrière militaire, se trouve aux Archives départementales des Deux-Sèvres, à la cote R69/2, car Jacques Fillon habitait à cette époque à Cerizay (j’en connais un que ça va interpeller…). Il fit en effet une demande de pension sous la Restauration, qu’il obtint en 1827, à savoir la somme de 80 francs. On en trouve la trace dans les pièces du S.H.D. consultables sur le site des Archives de la Vendéeà la cote XU 33-17.

Jacques Fillon rendit son âme à Dieu la même année, à Saint-Paul-en-Pareds, le 18 octobre 1827.

Pensez-y dimanche prochain…
    


(1) La prochaine Lettre de Vérité pour la Vendée paraît en décembre.
(2) Lien vers la généalogie complète de François Fillon sur Généanet.
  

Joseph Chéné, un enfant dans les Guerres de Vendée

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La Poitevinière dans le Rétro vient de publier son troisième bulletin, dont les thèmes historiques couvrent une large période, des guerres de religion à nos jours, en passant bien naturellement par la Révolution. À ce propos, la jeune association maugeoise sort en même temps un livret consacréà Joseph Chéné, un enfant pris dans la tourmente révolutionnaire.

La Poiteviniere dans le Retro 1Les deux nouvelles publications de La Poitevinière dans le Rétro
  

Ce livret joliment illustré intituléJoseph Chéné, un enfant dans les guerres de Vendée est l’œuvre de Valérie Leclère, qui a retrouvé les traces de cet ancêtre dans sa généalogie. Elle y raconte la vie des Pictavinériens (les habitants de La Poitevinière) à la toute fin du XVIIIe siècle à travers les yeux de ce garçon de 9 ans qui vivait au Gué-Haussang, non loin du château de La Bouëre. Les événements de la Révolution apparaissent très vite : la rédaction du cahier de doléances en présence des représentants de la paroisse, le refus du serment constitutionnel par le curé Masson, et le fameux « complot de La Poitevinière » au printemps 1792 (1).

L’insurrection éclate bientôt, entraînant à la suite de Jean Perdriau plusieurs membres de la famille de Joseph, dont son père qui disparaît sans qu’on sache s’il est mort. La guerre apporte son lot de malheurs à l’hiver 1793-1794, lorsque les Bleus viennent semer la terreur à La Poitevinière. Le récit devient plus touchant encore, mettant en lumière la solidarité des villageois et les gestes d’humanité. Il s’achève sur une note d’espoir dans un dernier chapitre de retrouvailles.

La Poiteviniere dans le Retro 2  
Valérie Leclère, Joseph Chéné, un enfant dans les guerres de Vendée, 50 pages, 5 €. En vente à l’Office de Tourisme de Beaupréau-Vallée de l’Èvre et chez Manie Papin au 66, rue Perdriau (en face le salon de coiffure) à La Poitevinière. Elle dispose aussi du Livret n° 3 de La Poitevinière dans le Rétro.
  


(1) Le Livret n° 3 de La Poitevinière dans le Rétro propose un article de 4 pages sur Pierre Courbet, maire de commune sous la Révolution, qui fut impliqué dans ce complot.
  

« Chouans », un spectacle d’Alan Simon annoncé pour 2017

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La page Facebook du Souvenir Vendéen est toujours à la pointe de l’information. On y apprend aujourd’hui qu’un grand spectacle scénique et chanté intitulé« Chouans » se prépare pour octobre 2017.

Alan SimonLien sur l'image vers la page de Radio-Fidélité
  

C’est une page glorieuse de notre histoire qui fera l’objet d’un spectacle l’année prochaine dans les Pays de la Loire. « Chouans », c’est son nom, fera revivre cette guerre civile entre républicains et royalistes qui s’est jouée dans l’Ouest lors la Révolution française. Un grand spectacle scénique et chanté, écrit et mise en scène par Alan Simon, l’auteur de la trilogie Excalibur.

Pour « Chouans » qui sera présenté en Vendée, en Maine et en Loire-Atlantique, il peut compter sur l’aide financière du Conseil Régional des Pays de la Loire qui apportera 40 % du budget, soit 50.000 euros (que les héritiers des terroristes de 1793-1794 ont bien évidemment refusé de voter).

Radio Fidélité a diffusé hier un entretien avec Alan Simon. Cliquez ici pour l'écouter…
  

Au sommaire de la Revue du Souvenir Vendéen n° 275

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Le Souvenir Vendéen a envoyé cette semaine à ses adhérents un nouveau numéro de sa Revue, toujours très dense en informations. On y remarque notamment un article extrêmement fouillé sur Hippolyte Putod, éphémère général de l’armée vendéenne. 

Revue du Souvenir Vendeen 275 
Après un éditorial de Michel Chatry, président du Souvenir Vendéen, dédié aux nouveaux moyens de communication de l’association avec ses adhérents, plusieurs articles historiques sont proposés au lecteur :

Nous avons découvert dans le n° 272 de la Revue (novembre 2015), la première partie de l’étude que Paul Liguine a consacrée àHippolyte Putod, ce médecin de Fougères qui serait resté dans l’ombre si Madame de La Rochejaquelein ne l’avait cité dans ses Mémoires. Balayant les erreurs et les contre-vérités que ses biographes ont infligées à ce personnage méconnu, ce portrait remarquablement documenté déborde la brève carrière de cet « éphémère général » dans la grande Armée catholique et royale, en embrassant tout son cadre de vie à la fin du XVIIIe siècle. Après sa jeunesse en Franche-Comté, nous reprenons en Bretagne le fil de son existence bientôt agitée par les premières années de la Révolution, qui le voient capitaine de la garde nationale de Fougères à la fête de la Fédération et remarqué en ce 14 juillet 1790 par Louis XVI, puis militant royaliste trempant probablement en 1791 dans la conjuration La Rouërie.

Le 16 octobre 2015, la section Ile-de-France du Souvenir Vendéen avait invité le général Jacques Richou, arrière-petit-fils de l’académicien français René Bazin, pour un exposé passionnant sur la Vendée dans la vie et dans l’œuvre de son bisaïeul. La Revue en publie le résumé, assorti de notes et d’illustrations.

Nous retrouvons ensuite le dernier épisode du feuilleton « La guerre d’un Paydret », cet étonnant journal d’un combattant vendéen de Saint-Viaud, dans le Pays de Retz, tel qu’il a été imaginé avec une saisissante authenticité par Fabian de Montjoye.

La Chronique du Souvenir Vendéen rend compte des nombreuses activités de l’été : la journée de printemps sur la côte vendéenne (4 juin), l’inauguration de la chapelle des Martyrs restaurée de Saint-Laurent-des-Autels (4 juin également), la commémoration Cathelineau à Saint-Florent-le-Vieil (14 juillet) et la restauration de la plaque en mémoire de l’abbé Nicolas à Saint-Christophe-du-Bois/Mortagne-sur-Sèvre. La rubrique s’achève avec le programme des prochaines manifestations, en particulier la commémoration des Massacres du Mans, et avec le carnet familial.

Les autres événements sont développés dans les Échos du Souvenir Vendéen : deux colloques auxquels plusieurs adhérents ont participé : Le Sacré-Coeur et la Vendéeà l’I.C.E.S. de La Roche-sur-Yon et Re-découvrir René Bazinà Angers ; la 22e journée historique de Legé (25 juin) ; une excursion en forêt de Vezins (5 juillet) ; et le pèlerinage du diocèse de La Rochelle et Saintes à l’île Madame (23 août).

La rubrique Chercheurs et Curieux nous éclaire sur la mort de Joly, « le mal aimé de la Grande Guerre de Vendée » selon l’un de ses biographes ; sur les frères Barbier du Doré, combattants de la Légitimité ; sur Tite Couhé de Lusignan, dont la vie et la carrière militaire avaient étéévoquées à l’occasion de la restauration de la Croix de la Belle à Amailloux ; et sur Jean Dandurand dont l’ « acte de bravoure » avait déjà fait l’objet d’un article de la rubrique. On trouvera enfin la réponse à la question : « La marquise de La Rochejaquelein est-elle moins pensionnée que la sœur de Robespierre ? », comme on le lit dans le livre La Vendée des Cent-Jours de Jean-François Chiappe.

La Bibliographie offre plusieurs pages au n°26 du Figaro Histoire très remarqué cet été pour son important dossier de près de 60 pages entièrement consacréà la Vendée, l’épopée des géants. On y lira aussi une analyse critique de l’article de Dominique Gautron publié dans Écrits d’Ouest (2015) : La mortalité des soldats de la République en Vendée départementale (mars 1793-septembre 1796). La rubrique s’achève avec le livret sur Le champ de bataille des Mathes, un lieu de mémoire à Saint-Hilaire-de-Riez, qui fait le lien avec notre journée de printemps présentée dans la Chronique.

Revue du Souvenir Vendéen n° 275 (Été 2016), 72 pages, 8 €

Lien vers le site du Souvenir Vendéen

Henri de La RochejaqueleinDétail de la couverture : un vitrail inédit d’Henri de La Rochejaquelein
  

« Commencez donc par abroger les lois de la Terreur ! »

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L’Assemblée nationale a voté hier soir, à l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris de 1871. Lors des débats, Yannick Moreau, député de la 3e circonscription de Vendée, est intervenu pour une salutaire leçon d’histoire.


Vidéo du discours de Yannick Moreau à la tribune de l'Assemblée nationale,
mardi 29 novembre 2016
 

Voici un extrait de son discours à la tribune de l’Assemblée nationale :

Mes chers collègues, foi de Vendéen, quitte à faire de la repentance, pourquoi ne pas commencer par l’abrogation des lois de la Terreur contre la Vendée, et la reconnaissance de ses crimes ? Vous voulez faire de la morale. Soit, mais alors, commencez donc par abroger les lois de la Terreur ! Reconnaissez l’abjection de l’écrasement de la révolte des canuts Lyonnais, et plus encore, des crimes commis contre les enfants, les femmes et les hommes de Vendée !

Vendéen, homme de l’Ouest, je sais y compris dans la tradition orale de ma mémoire familiale, ce que furent les persécutions des simples gens qui refusaient le centralisme jacobin, la levée en masse de la conscription militaire, et l’interdiction de leur expression religieuse. Le 26 juillet 1793, à la Convention nationale, Barère réclame la destruction et l’extermination de la Vendée. Savez-vous mes chers collègues que c’est une loi, la loi du 1er août 1793, votée par la Convention nationale, qui prescrivait l’extermination des hommes, la déportation des femmes et des enfants, et la destruction du territoire de la Vendée ? Savez-vous qu’une deuxième loi, celle du 1er octobre 1793, vint renforcer l’horreur indicible ?

Le massacre des Lucs-sur-Boulogne qui fit 564 morts, enfermés dans une église qui sera incendiée, en est le tragique symbole. Parmi les victimes, 110 enfants de moins de sept ans. La plus jeune, Louise Minaud, n’avait que 15 jours. Savez-vous que c’est ce même pouvoir de la Terreur qui ordonnera la mise en œuvre des noyades collectives dans la Loire, rebaptisée « la grande baignoire nationale » ? Des mariages dits républicains voulus par Jean-Baptiste Carrier, où un homme et une femme étaient enchaînés, nus, avant d’être noyés. Selon Reynald Secher, 4.800 personnes en furent victimes à l’automne 1793. Comment oublier les tristement célèbres Colonnes infernales du général Turreau, dont le nom est encore aujourd’hui gravé sur l’Arc de Triomphe. Ces atrocités coûtent la vie à des dizaines de milliers de personnes. Savez-vous que c’est en Vendée que les premiers essais d’extermination industrielle furent menés ? À Noirmoutier, des camps d’extermination ont étéétablis. Partout en Vendée des fours à pain sont utilisés comme fours crématoires pour brûler vifs les habitants. La peau des Vendéens sert à l’élaboration de sacs ou de pantalons pour les gendarmes. La peau humaine selon le conventionnel Saint-Just était « d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois » » et « celle des sujets féminins plus souple mais moins solide ».

Reconnaissez donc, mes chers collègues, les erreurs et les horreurs de la Terreur, comme la loi du 10 juin 1794, qui succède à la terrible loi des suspects, votée le 17 septembre 1793. Avec elle, le Tribunal Révolutionnaire élimine toute garantie de défense.

Les moyens d’extermination des Vendéens mis en œuvre par le Comité de salut public et la Convention sont la matrice de ceux des régimes totalitaires du XXe siècle. Voilà un sujet qui mériterait une reconnaissance nationale. Car si la Vendée pardonne, elle n’oublie pas…

Yannick MoreauYannick Moreau, hier à la tribune de l'Assemblée nationale
    


Rappelons ici que, parmi les prêtres et les religieux exécutés par les communards, figure le Père Michel Allard, originaire d’Andrezé dans les Mauges. Cet homme qui voua sa vie aux pauvres a été fusillé le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette. Sa paroisse natale lui a récemment consacré une exposition et projette de publier un livre pour honorer sa mémoire.
 

Un nouveau « Héros de la Chouannerie » : Georges Cadoudal

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Après Jean Chouan paru en septembre dernier, un second volume des« Les Héros de la Chouannerie » vient de paraître. L'auteur de cette collection remarquée de livrets numériques en langue russe, Vitaly Šurygin, l'a dédiéà Georges Cadoudal.

Cadoudal

Comme pour les précédents opus, les premières pages de ce « Жорж Кадудаль. Герои Шуанерии. За Бога и Короля. Выпуск 11» (Georges Cadoudal. Les Héros de la Chouannerie. Pour Dieu et le Roi. Opus 11) sont consultables sur internet.

Les documents intégraux sont tous disponibles sur Amazon au format Kindle :
Les Héros de la Vendée (opus 1)
Henri de La Rochejaquelein (opus 2)
Jean Nicolas Stofflet (opus 3)
François-Athase Charette (opus 4)
Louis-Marie Lescure (opus 5)
Charles Melchior de Bonchamps (opus 6)
Gaspard de Bernard de Marigny (opus 7)
Antoine Philippe prince de Talmont (opus 8)
Maurice d'Elbée (opus 9)
Jean Cottereau ou Jean Chouan (opus 10)
Georges Cadoudal (opus 11)
  

Les Chouans inspirent les peintres

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On rencontre des représentations de Chouans dans plusieurs catalogues de ventes aux enchères pour ce mois de décembre. En voici quelques exemples…

Le ChouanLe Chouan, huile sur toile, XIXe siècle, 42 x 32,5 cm,
estimation 300 à 400 €
lot n°20 de la vente de SGL Enchères
(9, rue des Arcades 78100 Saint-Germain-en-Laye)
dimanche 18 décembre 2016 à 14h30

Les ChouansLes Chouans, plume, aquarelle et gouache de Septime Le Pippre (1833-1871)
27,5,x 42 cm, estimation 250 à 300 €
lot n°178 de la vente Bayeux Enchères
(14 boulevard Eindhoven 14400 Bayeux)
dimanche 4 décembre à 14h15

Portrait de ChouanPortrait de Chouan, huile sur toile, XIXe siècle, 63 x 50 cm
estimation 80 à 100 €
lot n°126 de la vente Drouot
(9 rue Drouot 75009 Paris)
mercredi 14 décembre à 11h00
   


À la découverte de la Vendée de 93 avec Ictus Voyages

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Ictus Voyages organise depuis 18 ans des pèlerinages chrétiens et des séjours culturels et spirituels dans le monde entier. Parmi les nombreuses destinations proposées dans le nouveau catalogue 2017 figure la Vendée.

Vendee la guerre des geantsLe voyage en Vendée, en page 26 de la brochure 2017 d'Ictus Voyages
  

Deux voyages exceptionnels, en juin et en septembre 2017, entraîneront pendant quatre jours les participants sur des sites majeurs de la mémoire vendéenne : l’église abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil et le tombeau de Bonchamps, le Musée des Guerres de Vendée à Cholet, le Refuge de Grasla, le Mémorial et la chapelle des Martyrs aux Lucs-sur-Boulogne, le Logis de la Chabotterie, la basilique du Père de Montfort, sans oublier la Cinéscénie du Puy du Fou pour le dernier soir de ce périple sur la terre des géants.

L’animation de ce programme très fourni est confiée à deux accompagnateurs de qualité : d’une part Michel Chamard, journaliste, essayiste et historien, ancien directeur du Centre vendéen de recherches historiques (C.V.R.H.), auteur du best-seller La Vendée pour les Nuls et du prochain best-seller, La Guerre de Vendée pour les Nuls ; d’autre part Frédéric Pons, journaliste spécialiste de géopolitique, grand reporter, ancien rédacteur en chef àValeurs Actuelles, professeur à Saint-Cyr et écrivain.

La brochure 2017 d’Ictus Voyages détaille le programme de ces deux séjours en Vendée du 22 au 25 juin et du 7 au 10 septembre 2017 :

  • J1– Rendez-vous à la gare de Cholet. Visite de l’abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil et du monument à la gloire du général de Bonchamps. 1re Conférence : « Présentation générale de la Vendée militaire. Chronologie 1793-1802 ». Nuit à Cholet.
  • J2– 2e Conférence : « Les grands « chocs » militaires ». Visite du Musée des Guerres de Vendée à Cholet, puis découverte de la forêt de Grasla qui servit de refuge au général Charette et à la population qui s’y cachait dans des maisons de branchages. Ensuite, aux Lucs-sur-Boulogne, visite du Mémorial des Guerres de Vendée, de la chapelle des Martyrs et de l’Historial. 3e Conférence : « Les Colonnes infernales et la problématique du génocide ». Nuit à Cholet.
  • J3– 4e Conférence : « Les 7 grands généraux ». Visite de la Chabotterie, lieu de l’arrestation du général Charette le 23 mars 1796. Découverte du Grand Parc du Puy du Fou durant l’après-midi. Dîner, puis spectacle de la Cinéscénie qui retrace de manière spectaculaire, grâce à 3 000 figurants, l’histoire de la Vendée. Nuit à Cholet.
  • J4– Visite de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre et temps de prière sur le tombeau de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Célébration eucharistique. 5e Conférence : « Le rôle de saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans l’attitude des Vendéens de 93 et le Sacré-Cœur ». Transfert à la gare de Cholet.

Lien vers la brochure d’Ictus Voyages 2017 (le voyage en Vendée est développé en page 26)
  

Ossements du Mans : un nouveau lieu proposéà Cholet

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Le Courrier de l’Ouest a relancé le débat sur le lieu de sépulture destiné aux victimes des massacres du Mans (12-13 décembre 1793), en proposant cette fois l’église du Sacré-Cœur de Cholet. 

Depuis les premières annonces d’un mémorial de la bataille du Mans aux Herbiers (Vendée), publiées depuis janvier 2016, Le Courrier de l’Ouest tient régulièrement ses lecteurs informés sur le devenir des ossements exhumés aux Jacobins en 2009. Arguant que les expertises auraient été annulées, un particulier propose un nouveau lieu susceptible de recueillir les restes des victimes des tragiques journées des 12 et 13 décembre 1793 : l’église du Sacré-Cœur de Cholet.

Construite de 1937 à 1941 sur les plans de Maurice Laurentin, cette église surprend par l’originalité de son architecture néobyzantine et son décor chargé de symboles. Protégée par un immense dôme, la nef occupe tout l’espace, sans piliers, ni bas-côtés, laissant entrer toute la lumière pour mettre en valeur les verrières et les superbes mosaïques. L’édifice fragilisé par le temps fait l’objet d’un grand chantier de restauration et de consolidation de sa structure en béton depuis le printemps 2016. Les travaux devraient prendre fin à l’automne 2018. D’ici là, espérons qu’une solution aura été trouvée pour accueillir les ossements du Mans…

En attendant, ceux qui souhaitent honorer la mémoires des victimes de ces massacres de 1793 seront présents au Mans le 11 décembre 2016, laissant les autres se quereller sur leurs os.
  


Lien vers tous les articles sur les ossements du Mans


Article du Courrier de l’Ouest, édition de Cholet, jeudi 1er décembre 2016

CO_01122016_CHOLET_1  
Le feuilleton des ossements des guerres de Vendée n’en finit pas de rebondir. Deux nouveaux épisodes viennent s’ajouter à ce dossier ouvert depuis 2009. État des lieux.


Qui sont ces squelettes ?


Au nombre de 154, ils ont été mis au jour au printemps 2009 lors de travaux en centre-ville du Mans (Sarthe). Il s’agit de victimes de la bataille du Mans qui opposa, les 12 et 13 décembre 1793, les Vendéens insurgés en déroute aux troupes républicaines. Les experts archéologues ont dénombré 134 adultes (dont 67 % d’hommes) et 20 enfants (8 de moins de 14 ans et 12 de 15 à 19 ans). Selon les historiens, la majorité d’entre eux habitaient les Mauges qui ont fourni le gros des troupes lors de cette fameuse Virée de Galerne.


Les expertises annulées


Les travaux de recherche de l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur ces squelettes terminés, l’heure est venue de leur trouver un lieu de sépulture. Jean-Claude Boulard (Parti socialiste), maire du Mans ; Yves Auvinet (divers droite), président du Conseil départemental de Vendée, et Bruno Retailleau (Les Républicains), président de la Région Pays de la Loire, ont désigné d’autorité deux experts pour cette mission : l’anthropologue de l’Inrap Élodie Cabot et l’historien Alain Gérard. En avril 2016, ce dernier a rendu son rapport et préconisé Saint-Florent-le-Vieil, lieu de départ de la Virée de Galerne, pour accueillir l’ossuaire. Élodie Cabot, elle, n’a jamais remis ses conclusions. Et pour cause : les expertises ont été annulées. « Si demande d’expertise il doit y avoir, elle ne peut émaner que de l’État, et non de tiers, en l’occurrence des élus », confie une source proche du dossier. Rappelons que les squelettes appartiennent à l’État, seul décideur du lieu de sépulture.


Le Sacré-Cœur entre en scène


Deux principaux sites étaient en concurrence pour accueillir les ossements : l’église abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil, donc, sur proposition de l’ancien maire Hervé de Charette, et la chapelle du mont des Alouettes aux Herbiers (Vendée). L’été dernier, un particulier visiblement féru d’histoire a fait parvenir à l’évêque d’Angers une requête demandant que l’ossuaire soit créé dans l’église du Sacré-Cœur à Cholet (1). À l’évêché, on confirme avoir reçu la demande mais aucune décision n’est prise. « Nous n’en sommes qu’à l’heure des échanges et des consultations. Et s’il y a une décision à prendre, elle se fera en concertation avec la Direction régionale des affaires culturelles. Aucun calendrier n’a été fixé », indique le porte-parole de Mgr Delmas. Autrement dit, les ossements ne sont pas près de quitter les caisses de l’Inrap à Nantes.

Gabriel Boussonnière
  

Nouvelle signalétique au Logis de la Chabotterie

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De passage au Logis de la Chabotterie dimanche dernier, j'ai découvert la nouvelle signalétique qui a été installée à la fin du mois d'octobre. Une grande silhouette de Charette nous accueille désormais à l'entrée de ce site historique majeur…

Logis de la ChabotterieLe grand panneau d'accueil au bord de la route

Logis de la Chabotterie 1Devant l'entrée du Logis de la Chabotterie
  

6 décembre 1793, le combat de Bouin

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La Maraîchine normande a publié dernièrement un article sur le combat de Bouin, qui faillit coûter cher à Charette. Cela eut lieu le vendredi 6 décembre 1793, comme on le voit sur le monument du Champ des Fusillés, sur la route de Bois-de-Céné. On peut y lire également les noms des habitants de l’île fusillés en ce lieu. 

BouinL'église de Bouin au milieu du XIXe siècle (lithographie de T. Drake)
et la croix du Champ des Fusillés
  

Au commencement de décembre 1793, les généraux Haxo et Dutruy, à la tête de 5 000 hommes, s’emparèrent de Beauvoir, se rendirent maîtres de tout le marais et forcèrent Charette à se réfugier dans l’île de Bouin. L’adjudant général Jordy le poursuivit jusque dans ses retranchements, qu’il enleva à la baïonnette ; mais il ne put se saisir de sa personne…

Ceci se passait le 6 décembre 1793. Dans les registres d’état civil de Bouin, on trouve le nom de quelques habitants décédés au cours de cette journée-là :

  • Pierre Gendron, capitaine de navire, âgé de 60 ans, fils de Fiacre Gendron et de Marie Brunet, époux de Françoise Lusteau.
  • Jean Vincendeau, âgé de 37 ans, fils de Jean Vincendeau et de Marie Boulard, époux de Magdelaine Quebaud.
  • Sébastien Thomas, âgé de 32 ans, fils de Sébastien Thomas et de Catherine Retureau, époux de Marie Vincendeau.
  • Joseph Girard, âgé de 56 ans.
  • Pierre Ricoleau, âgé de 64 ans, fils de René et de Marie Couthuis, veuf en premières noces de Marguerite Guillon, époux en secondes noces de Marie… illisible.
  • Philippe Moreau, âgé de 63 ans, fils de Philippe Moreau et de Catherine Leroy, veuf de Marie Échandoux (?)
  • Toussaint Jousseaume, âgé d’environ 50 ans, fils de Toussaint et de Marie Paillonneau, époux de Marie Allain.
  • Pierre Giraudet, âgé de 63 ans, fils de Pierre Giraudet et de Suzanne Raimbaud et époux de Perrine Baudry.
  • Magdelon Rouillard, époux de Marie Herminier.

Lire la suite de l’article sur le blog de La Maraîchine normande
  

Le doublage français du film « The War of the Vendee »

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The War of the Vendée est un film réalisé et produit fin 2011 par l’américain Jim Morlino, spécialiste du tournage de films chrétiens. Son originalité réside dans la distribution des rôles, tous endossés par des enfants. Le réalisateur souhaite à présent le doubler en français.

The War of the Vendee 
Pour que les enfants francophones puissent bénéficier de ce récit historique qui leur est destiné (durée 90 minutes), Jim Morlino fait appel à la générosité du public pour financer le doublage en français grâce au financement participatif sur internet (crowdfunding). Objectif de la campagne : 9 500 € qui permettront d’équilibrer les coûts du doublage. La parution du DVD serait alors possible pour avril 2017.

Lien vers la page Le doublage français du film « La Guerre de Vendée » de Jim Morlino, sur le site CredoFunding
  


La bande annonce du film The War of the Vendee :

  
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