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« Torfou la Bataille » est de retour les 19 et 20 juillet 2019

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Le spectacle inspiré par la bataille de Torfou, cette grande victoire vendéenne du 19 septembre 1793, prépare sa 3e édition pour le vendredi 19 et le samedi 20 juillet 2019. 

Torfou la Bataille 2019  
Notez bien la date, puisqu’elle n’a pas été arrêtée aux Journées du Patrimoine comme les deux précédentes éditions ! C’est donc bien au cœur de l’été que l’association « Torfou la Bataille » jouera en six tableaux – dont cinq ont été renouvelés – cet épisode des Guerres de Vendée, avec une cinquantaine de comédiens costumés et la participation de l’Écurie de la Coindelière, de La Bruffière.

Ce spectacle « au ton gentiment décalé », comme le souligne Pascal Le Pourhiet, coprésident de l’association, n’a pas la prétention de livrer une reconstitution historique rigoureuse, mais d’offrir au grand public, surtout aux familles et aux enfants, des images marquantes, vivantes et souvent teintées d’humour, comme l’intervention héroïque des femmes qui fit basculer le sort de la bataille.

Deux représentations auront lieu : le vendredi 19 et le samedi 20 juillet 2019, à21h00, sur le site de la Pierre Tournisse (route de Roussay, sur la D 146). Un bar champêtre avec grillades et frites sera ouvert à partir de 19h00.
Tarif : 5 € / gratuit pour les moins de 17 ans.
Contact et informations : torfoulabataille@gmail.com / téléphone : 06.73.19.48.97

Téléchargez le document de présentation de Torfou la Bataille 2019
  


Dix jeunes chantent « La Complainte des Lucs »

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Le journal Ouest-France a publié aujourd’hui sur son site internet un article évoquant le passage aux Lucs-sur-Boulogne d’un petit groupe de collégiennes de Voisins-le-Bretonneux. Leur interprétation de La Complainte des Lucs a marqué leur visite de l’église.

Ouest-France(photo Ouest-France, lien vers l'article sur l'image)
  

« Elles n’étaient que dix collégiennes à venir chanter cette complainte entendue pour la première fois le 29 février 1944 à l’occasion du 150e anniversaire du massacre des Lucs qui, lors des Guerres de Vendée, fit 564 morts dans les deux paroisses d’alors, Le Petit-Luc et Le Grand-Luc, selon le martyrologe du curé Barbedette. Leurs voix pures et cristallines ont donné beaucoup de profondeur à ce très long poème de 32 couplets chanté comme une mélopée, écrit par le frère Gabriel-Marie Gauvrit, originaire du Poiré-sur-Vie. En introduction, ces jeunes filles du collège “La Chêneraie” de Voisins-le-Bretonneux, dans les Yvelines, ont interprété quelques chants de leur répertoire. Ce concert était donnéà l’occasion de leur venue en voyage de fin d’année scolaire au Puy du Fou. »

Ouest-France, éditions de Vendée, dimanche 7 juillet 2019
  

Un monument aux victimes de la Terreur à Orange

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La ville d’Orange inaugurera demain, mardi 9 juillet 2019, un « Mémorial de la Terreur » en souvenir des 332 victimes de la Révolution en 1794.

Orange  
En avril 1794, au cours de sa mission dans le Vaucluse, le conventionnel Étienne-Christophe Maignet demanda l’autorisation d’établir un tribunal révolutionnaire afin de juger sur place les suspects qui s’entassaient dans les nombreuses prisons d'Orange et impressionner ainsi la population.

Il l’obtint du Comité de Salut public le 10 mai. Durant les 47 jours où elle siégea dans la chapelle Saint-Louis, cette « commission populaire » prononça 595 jugements, dont 332 condamnations à mort. Les victimes étaient issues de tous les milieux sociaux : des bourgeois, des paysans, des artisans, et bien sûr des prêtres et 32 religieuses qui furent guillotinées du 6 au 26 juillet 1794.

Pour honorer leur souvenir, un monument de bronze réalisé par le sculpteur Boris Lejeune, à l’initiative de la municipalité (1), sera inauguré le mardi 9 juillet 2019 sur le rond-point du théâtre, c’est-à-dire à l'emplacement où se dressait la guillotine.

Cette manifestation débutera à 15h30. Une procession partira de la place du cloître où les 32 religieuses étaient détenues ; elle passera ensuite par la chapelle Saint-Louis où elles furent jugées, avant de parvenir à la place du théâtre municipal, lieu de leur exécution. La sculpture qui leur rend hommage sera dévoilée à 16h00.

Une messe sera enfin célébrée à 19h00 par Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, à la chapelle du Gabet qui fut bâtie en 1832 à l’endroit où les corps des condamnés furent inhumés.
 


  1. L’opposition à ce « Mémorial de la Terreur » s’est manifestée sans surprise à gauche, mais aussi par la voix de Gilles Laroyenne, conseiller municipal LR, qui a critiqué l’usage de l’argent public qui allait « à l'encontre de notre Révolution nationale ». Faut-il qu’il regrette le régime de Vichy pour avoir recours à une telle référence historique ? On mesure son ignorance en la matière lorsqu’on lit son galimatias mélangeant les croisades, les guerres de religion et même l’O.A.S. pour justifier ses efforts à enfouir dans l’oubli le sang de centaines de victimes innocentes dans sa propre ville. 
       

Une lettre de Cordelier à la veille de sa marche infernale

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Les Archives de la Vendée ont mis en ligne des fonds exceptionnels sur les Guerres de Vendée, à la fois issus du Service historique de la Défenseà Vincennes et des Archives nationales. Mais on en trouve en d’autres endroits plus discrets, comme dans la collection René Faucheux.

102 J 13En-tête de la lettre de Cordelier (noté avec deux « l », A.D. 85, 102 J 13)
  

Avocat originaire de La Roche-sur-Yon, René Faucheux (1896-1961) était le frère de Marcel Faucheux, érudit vendéen et auteur de nombreuses publications. Il avait constitué une collection d’autographes aujourd’hui conservée aux Archives de la Vendée et en partie numérisée.

Ce fonds propose un ensemble de pièces de la période révolutionnaire : on en trouve de Mgr de Mercy (1790),  de Lequinio (1791), de Canclaux, Boulard et Ruelle (1793), de Cordelier et Rossignol (1794), de Dornier (1795), d’Hédouville (1796), de Vimeux (1797), de Turreau (1798), etc.

Au quartier général de Brissac, le 20 janvier 1794

La lettre signée de Cordelier (1) présente un intérêt historique car elle est datée du 1er pluviôse de l’an second de la république française, autrement dit le 20 janvier 1794, à la veille de l’entrée en Vendée des Colonnes infernales, fixée au jour anniversaire de la mort de Louis XVI. Comme indiqué dans les instructions de Turreau, le commandant en chef de l’armée de l’Ouest, Cordelier a rassemblé ses troupes à Brissac, au sud d’Angers, et s’apprête à marcher sur les Mauges de concert avec son binôme, le général Crouzat (2).

« Je suis arrivé hyer à Brissac, j’y ai trouvé le Général de Brigade Crouzat et sa troupe en assez bon ordre ; il m’a instruit que le Général de Brigade Jacob (3), par ordre du Représentant du Peuple, avait été détaché de la Division avec 1500 gommes en passant par Nantes ; que depuis ce temps il n’avoit eu aucune nouvelle directe ni indirecte du Général Jacob.

Je compte partir d’ici le 3 pluviôse, si tu ne me donne d’ordre contraire, ainsi, si tu es instruit de la résidence du Général Jacob je serois bien flatté que tu lui donne l’ordre de rejoindre la Division avec ses troupes ; tu en sentiras parfaitement la nécessité pour peu que tu considère l’importance de la force distraite.

Il est impossible que mon adjudant Général fasse parvenir aujourd’hui à l’état M.G. (4) l’état de situation de la Division, attendu que les divers corps ayant des modèles différents, cette même situation devient impraticable ; conséquemment et pour qu’à l’avenir cette partie intéressante du service ne reste point en souffrance, je prie Robert (5) de me faire passer au plutôt des imprimés s’il en a, ou de m’envoyer un modèle afin qu’on pût s’y conformer.

Je joins ici l’état de l’effectif de chaque corps que je te prie de remettre à Robert.

              Salut et fraternité
              Le Général de Division
              (signé) Cordelier »

102 J 13 signatureLa signature de Cordelier (A.D. 85, 102 J 13)
  


Notes :

  1. Lettre consultable sur le site des Archives de la Vendée sous la cote 102 J 13. Étienne-Jean-François Cordelier-Delanoüe (1767-1845), nommé général de division le 1er octobre 1793, il passe à l’armée de l’Ouest le 28 novembre suivant. Ses crimes commis notamment dans les Mauges en janvier 1794, aux Lucs-sur-Boulogne les 28 février et 1er mars, et dans le Loroux à la mi-mars, en font l'un des plus sanglants commandants des Colonnes infernales.
  2. Joseph Crouzat (1735-1824), nommé général de brigade en septembre 1793.
  3. Maximilien-Henri-Nicolas Jacob (1765-1796), nommé général de brigade en septembre 1793.
  4. État-major général.
  5. Joseph-Louis-Armand Robert (1767-1796), général et chef d’état-major de l’armée de l’Ouest.
       

De retour !

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Après quelques semaines d’absence dues à un déménagement et des problèmes de connexion internet que les services d’Orange se sont avérés incapables de régler, je suis de retour parmi vous. Fort heureusement les vacances approchent à grands pas, je vais pouvoir enfin rattraper le retard qui s’est accumulé… Merci pour votre fidélité !

Bibliotheque  

Commémoration de l'insurrection d'août 1799 dans le Midi

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Une cérémonie est organisée le 17 août 2019 à Montréjeau (Haute-Garonne) pour le 220e anniversaire de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 dans le Midi toulousain, qui s’acheva par le massacre de milliers d’insurgés par les troupes révolutionnaires le 20 août 1799 à Montréjeau et en d’autres endroits. 

Montrejeau  
Passée sous silence par l’Histoire officielle, cette insurrection reste un épisode très méconnu de la Révolution. Il est frappant de constater que jamais la mémoire de ces insurgés n’a pu être honorée. Et d’abord, le nombre exact de ces victimes n’est pas connu, ni ce qu’il est advenu de leurs dépouilles. L’ensemble des récits des protagonistes – principalement les chefs des troupes républicaines qui commandaient à Montréjeau – font état de plusieurs milliers de morts, certainement environ trois mille, peut-être plus, en un seul combat, en une seule journée, le 20 août 1799 à Montréjeau. Des milliers de victimes sous-armées et sous-équipées, tombées sous le sabre de troupes républicaines régulières aguerries, mitraillées à bout portant, et pour la plus grande partie noyées dans la Garonne. La plupart des victimes sont restées anonymes et n’ont pas eu de sépulture ; en l’état de nos recherches dans les archives, leurs actes de décès ne figurent pas à l’état civil.

Un comité a été constitué pour rendre un hommage public à la mémoire de ces hommes, et qu’un monument (ou au moins une plaque commémorative) honore leur sacrifice. Ce comité organise pour cela une cérémonie le samedi 17 août 2019àMontréjeau, avec une messe à 10h00, suivie d’allocutions et d’un pique-nique convivial.

Contact : comitesouvenir1799@gmail.com
   

Spectacle son et lumière au château de Pierre-Levée

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Créée en 1987, la « Scénographie de Pierre-Levée » raconte la longue histoire de ce château d’Olonne-sur-Mer qu’on surnomme, à juste titre, le « Petit Trianon de la Vendée ». Cinq représentations sont programmées pour le début du mois d’août 2019.

Pierre-LeveeLa scène du spectacle (image extraite du site pierre-levee.com)
  

Pierre-Levée doit son nom aux deux menhirs situés à proximité du château construit par Luc Pezot. Ce riche armateur, échevin et receveur des tailles, entreprit de bâtir, entre 1774 et 1777, ce chef-d’œuvre d’architecture classique inspiré du Petit Trianon de Versailles, vraisemblablement sur un plan de l’architecte Gabriel. Mort sans héritier, son château passa à la famille Auvynet, dont les descendants occupent encore aujourd’hui les murs.

Initié en 1987 par un groupe d’Olonnais passionnés et animé aujourd’hui par 200 acteurs bénévoles, ce spectale fait revivre les grandes heures de Pierre-Levée de la Préhistoire jusqu’à nos jours, en passant par la construction du château et les Guerres de Vendée qui occupent une place centrale du récit. Rappelons que Joly, qui commandait les insurgés de cette région, y installa son quartier général avant d’attaquer Les Sables-d’Olonne à deux reprises les 24 et 29 mars 1793.

Les représentations de la « Scénographie de Pierre-Levée » auront lieu les jeudi 1er, vendredi 2, lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 août 2019, à22h30. Le spectacle dure 1h30. Pour ceux qui souhaitent dîner sur place, un dîner champêtre est proposé entre 19h30 et 21h dans le parc du château.

Tarifs pour le spectacle et/ou le dîner :

  • Adulte : 20 € (forfait repas + spectacle : 30 €)
  • Enfants (+ de 13 ans), étudiant, handicapés : 17 € (forfait repas + spectacle : 27 €)
  • Enfants de 4 à 12 ans : 10 € (forfait repas + spectacle : 15 €)
  • Réservations sur le site internet de Pierre-Levée
  • Il est aussi possible d’acheter des billets à l’Espace culturel Leclerc d'Olonne-sur-Mer et dans tous les offices de tourisme du pays des Sables-Olonne, depuis Brétignolles-sur-Mer jusqu'à La Tranche-sur-Mer.

Pierre Levee  

Pierre Péan nous a quittés

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Célèbre journaliste d’enquête, Pierre Péan est décédé hier à l’âge de 81 ans. Son attachement à Maumusson, où il s’était installé, fut à l’origine de deux ouvrages sur l’histoire de cette commune du pays d’Ancenis pendant la Révolution : Les Chapellières et Une blessure française, récompensé par le Prix Charette il y a tout juste dix ans.

Pierre Pean  
La Lettre de Vérité pour la Vendée n°53 (avril 2018) lui avait rendu l’hommage dont voici un extrait :

Pierre Péan se révéla attachéà la terre de ses ancêtres, près de Maumusson (Loire-Atlantique) dont est issue sa famille. Il en tirera un roman historique éminemment attachant, Les Chapellières : une terre, deux destins en pays chouan (Albin Michel, 1987). Il avoua devoir ce beau roman historique aux « légendes de sa mère » qu’il a voulu transmettre à ses lecteurs. Il s’avère être descendant du chef chouan Terrien « Cœur de Lion » et sa mère a toujours voué du respect aux Ginoux-Defermon, qui possédèrent longtemps le domaine des Chapellières, situé au nord de la Loire entre Ancenis et Châteaubriant.

En tant que Vendéens, nous oublions trop souvent que les habitants du nord de la Loire, sur une profondeur de plusieurs dizaines de kilomètres, ont connu la même Terreur que celle subie par nos ancêtres. Des colonnes républicaines quadrillaient sans cesse ces régions afin d’éviter la contagion du sud de la Loire, et les atrocités n’ont pas manqué !

Un seigneur révolutionnaire et un métayer royaliste

Dans ce roman, Pierre Péan a mis en scène deux personnages que la Révolution opposait : le seigneur Jacques Defermon des Chapellières, qui a pris le parti de la Révolution, alors que son métayer, Jean Terrien, pousséà la révolte par les excès des conventionnels terroristes, devint un redoutable chef chouan. L’auteur a nourri sa chronique historique par de longues heures de recherche dans les archives publiques et privées sur la période allant de 1754 à 1855.

Ce travail a donné un chef-d’œuvre, d’autant que l’histoire finit bien, puisque Cœur de Lion, qui prend les armes en 1793 au moment du grand soulèvement vendéen, finira son combat anobli. Quant à Jacques Defermon, après un exil en 1816, pour avoir été principal conseiller financier de Napoléon, il retrouvera ses droits en 1821.

Comme l’explique l’éditeur, il s’agit d’un grand récit remarquablement coloré, fourmillant d’aventures et de révélations, à travers lequel Pierre Péan montre les véritables racines des contradictions qui depuis plus de deux siècles n’ont cessé de déchirer la France. Il s’est tellement attachéà ses héros, qu’il a fini par racheter la propriété des Chapellières et par devenir un insatiable collectionneur de documents rares sur la période révolutionnaire.

Une blessure française, Prix Charette 2009

Fort de ses travaux de dépouillement d’archives de registres d’état civil, de correspondances, de mémoires inédits, l’écrivain publie Une blessure française (Fayard, 2008), ouvrage salué par tous les passionnés des Guerres de Vendée.

Dans ce second opus, il s’attache à mieux comprendre les raisons profondes des « soulèvements populaires dans l’Ouest sous la Révolution, de 1789 à 1795 ». Pourquoi, pendant deux siècles, les Vendéens ont-ils été présentés comme des « fanatiques ignares, asservis par une religion et des aristocrates obscurantistes… » ? Pourquoi, durant toute cette période, « peu de monde s’est indigné de la politique d’extermination menée par la Convention ? Rares sont les épisodes de l’histoire de France à avoir été autant travestis ».

Il apporte la réponse dans son ouvrage : « Ceux qui firent et enseignèrent l’histoire par la suite pouvaient difficilement justifier que le mouvement qui avait érigé en nouvelles Tables de la Loi la déclaration des Droits de l’homme n’avait cessé de fouler aux pieds, par ailleurs l’un de ces droits primordiaux, la liberté de croire et de participer au culte de son choix ».

Ce livre connu un immense succès, car beaucoup reconnurent que cette blessure française était bel et bien présente dans le cœur de nombreux héritiers de ce drame. Il fut récompensé par le Prix Charette 2009, remis en forêt de Grasla, aux Brouzils, en présence l'auteur.
  


Découvrez la Grande Guerre de 93 à l’Historial de la Vendée

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L'Historial de la Vendée propose tout au long de l’été des visites guidées dans son espace Guerre de Vendée. Accompagnés d'un médiateur, partez à la découverte des origines du soulèvement et du déroulement des événements jusqu'à la mort de Charette. 

Historial de la Vendee

Les prochaines dates sont les suivantes :

  • Lundi 29 juillet 2019 à 16h00
  • Mercredi 31 juillet 2019 à 15h00
  • Lundi 5 août 2019 à 16h00
  • Vendredi 9 août 2019 à 16h00
  • Mercredi 14 août 2019 à 15h00
  • Mercredi 21 août 2019 à 15h00
  • Lundi 26 août 2019 à 16h00
  • Dimanche 1er septembre 2019 à 15h00

Durée : 1 heure  
Rendez-vous devant l'espace Guerre de Vendée de l'Historial de la Vendée 
(allée Paul Bazin 85170 Les Lucs-sur-Boulogne) 
Tarifs d'entrée au musée (voir le détail ici)
Renseignement au 02.28.85.77.77

Lien vers le site internet de l'Historial de la Vendée 
  

En juillet 1794, on rétablit l’état civil détruit par la guerre

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Le soulèvement vendéen du printemps 1793, les combats qui s’ensuivirent et la campagne de destruction que les républicains menèrent en représailles affectèrent naturellement la tenue de l’état civil sur tout le territoire insurgé. Il faudra plusieurs années pour en rétablir les registres, au grand désespoir des généalogistes.

Affiches d AngersEn juillet 1794, le département du Maine-et-Loire arrête que l'état civil
sera rétabli dans les communes touchées par la Guerre de Vendée
   (Les Affiches d'Angers, 12 thermidor an II, A.D. 49)
  

Après le transfert des registres paroissiauxà l’état civil municipal à la fin de l’année 1792, un brutal coup d’arrêt à la tenue des actes de naissances, mariages et décès peut être observé vers mars 1793 dans la plupart des communes de la Vendée insurgée. La situation se rétablit en octobre, en raison de la reprise en main de ce territoire par les républicains et du rétablissement des municipalités, du moins jusqu’à la « promenade militaire » des Colonnes infernales qui finira de semer le chaos. Les généalogistes parviennent parfois à combler les lacunes grâce aux registres clandestins tenus par des prêtres réfractaires, mais cet état civil très parcellaire posait déjà problème à l’époque.

Le département du Maine-et-Loire, particulièrement touché par cette guerre, s’inquiéta de cette situation et prit un arrêté le 3 thermidor an II (21 juillet 1794). On ne sera pas surpris qu’il fasse porter la responsabilité des incendies et des décès aux seuls Vendéens :

Le département de Maine-et-Loire considérant que les brigands de la Vendée, dans leurs courses vagabondes, ont incendié, dans un grand nombre de communes du département, les registres d’actes de naissance, mariages & sépultures, ouverts depuis le premier janvier 1793 (vieux style) ;

Considérant que, dans les différentes actions contre ces brigands, il a été tué un grand nombre de citoyens dont les décès, d’abord constatés, ne laissent plus de traces, par l’incendie des registres ; qu’il en est d’autres dont il n’a été fait aucun enregistrement ; qu’il faut le concours de tous les citoyens qui ont connaissance des faits (…) ;

Considérant qu’il importe à l’ordre public, à l’intérêt de la société, de ne pas laisser d’incertitude sur l’état civil des citoyens ; qu’il peut en résulter des suites désastreuses pour les familles (1) ; arrête :

Article I – Les municipalités du département dont les registres de l’année 1793 (vieux style), ou tous autres, dont le dépôt n’aurait pas été fait au tribunal du district ont été incendiés par les brigands, seront tenues d’en ouvrir sur-le-champ de nouveaux (…) ;

Article II – Les citoyens intéressés à faire constater des naissances, mariages & sépultures, se présenteront à leur municipalité, avec deux parens (sic), ou deux témoins, pour y faire leur déclaration, qui sera enregistrée par l’officier public (…). (2)

L’arrêté ne fut bien évidemment pas suivi d’effets immédiats, car les « brigands de la Vendée » restaient encore maîtres de la plus grande partie des Mauges et la guerre était loin d’être terminée.

Bonaparte restaure l'état civil

Il faut attendre le Consulat pour que le gouvernement de Bonaparte ordonne l’établissement de « listes chronologiques des naissances, mariages et décès, dont les actes ont été perdus ou détruits pendant la guerre civile, depuis le premier janvier 1789, jusqu’au premier vendémiaire an neuf » (23 septembre 1800).

Sur celles de Gesté, on peut lire des notes du maire qui en précise la date (orthographe conservée) : « Nous maire, d’après les ordres du préfet et sous préfet en datte du vingt-un nivose an neuf (11 janvier 1801), qui ordonnent la formation des présentes listes, lesquels ordres avons lue publiées et affichées le 30 nivose an 9, invitons nos concitoyens a se conformer au bienfaisance du gouvernement et a se rendre de suitte chez l’officier public pour y faire inscire les actes civilles de leurs familles depuis 1789… »

À partir de 1801, l’état civil est enfin généralement rétabli sur l’ancien territoire insurgé.

Listes NMD GesteEn-tête de la liste chronologique des mariages à Gesté pour l'année 1793
(A.D. 49)


Note :

  1. On le comprend en matière de succession. 
  2. Les Affiches d’Angers, 12 thermidor an II (30 juillet 1794), A.D. 49. L’expression « vieux style » (ou « style esclave ») désigne, pour les révolutionnaires, les dates du calendrier grégorien.
      

« Vendée 93 » au Salon du Livre et des Arts de L’Épine

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La 13e édition du Salon du Livre et des Arts de L’Épine, sur l’île de Noirmoutier, se tiendra les 2 et 3 août 2019. On notera la présence d’Amaury Guitard qui donnera une conférence autour de son livre Vendée 93.

Salon du Livre et des ArtsOrganisé par l'association Autour des Lettres & des Arts, ce salon aura lieu le vendredi 2 et le samedi 3 août 2019, de 10h00 à 13h00 et de 14h30 à 19h00, salle de la Salangane, avenue de la Liberté (près de l'église).

Cette manifestation chaleureuse et conviviale s'inscrit parmi les rendez-vous culturels incontournables d'un été sur l'île de Noirmoutier. Cette année, c'est Marie-France Desmaray, connue également sous le nom de Marie-France Bertaud, qui présidera ce salon. Une cinquantaine d'écrivains ont répondu à l'invitation et plusieurs animations sont prévues au cours de ces deux journées : conférences, expositions de peintures et de photos, concours divers, dictée, lectures, causeries, spectacle de magie… et bien sûr, dédicaces et entretiens avec les auteurs.
 


Le programme complet, consultable ici, indique qu’Amaury Guitard donnera une conférence sur le thème : Vendée 93, chronique et mécanismes d’une guerre civile, le vendredi 2 août à 14h45.

Signalons également la présence de Yannick Guillou, auteur du livre Le brave et vertueux général Travot, paru en 2018, ainsi que de deux romancières talentueuses, Éloïse Averty et Juliette Chaux-Mazé, qui seront présentes le samedi seulement.
  

Deux jours pour visiter la Maison longue et son musée

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La Maison longue à Saint-Laurent-sur-Sèvre ouvre ses portes seulement deux jours par an. Des visites sont proposées le 31 juillet et le 7 août 2019 pour découvrir le petit musée montfortain installé sur les deux niveaux de cette bâtisse, dans laquelle les premières Filles de la Sagesse s’établirent à partir de 1720.

La Maison longuePortrait de Marie-Louise Trichet, co-fondatrice des Filles de la Sagesse ;
la Maison longue, côté cour, avec la basilique du Père de Montfort à l'arrière-plan.
Depuis 1964, la Maison Longue abrite un musée dédiéà la famille montfortaine.

  

Le rendez-vous est fixé le mercredi 31 juillet et le mercredi 7 août 2019 devant le Point Info Tourisme de Saint-Laurent-sur-Sèvre (1 bis place Grignion de Montfort). Deux horaires de visite sont proposés pour ces deux jours : à18h30 et à20h30. L’entrée est gratuite, mais en raison d’un nombre de places limité la réservation est obligatoire par téléphone au 02.44.40.20.17.

La visite de la Maison longue a fait l’objet d’un article ici.
  

La déportation en Guyane sous la Révolution

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Le site Manioc offre à la libre consultation une remarquable bibliothèque numérique sur la Caraïbe, l’Amazonie et les Guyanes. Le blog qui lui est associé propose en outre quelques articles concernant la Révolution, en particulier sur les déportations en Guyane en 1795 et 1797.

GuyaneInhumation des corps de déportés en Guyane,
gravure extraite de
Voyage à Cayenne dans les deux Amériques
par Louis-Ange Pitou (contre-révolutionnaire déporté en Guyane en 1798)

  

Manioc possède une très riche collection de documents anciens, certains en lien avec la Révolution française, notamment en Guyane. Les élections organisées dans cette colonie donnèrent lieu à quelques irrégularités et ce furent d’abord des citoyens guyanais qui furent expulsés du territoire.

Mais très vite, la Guyane devint une terre de déportation pour des hommes venant de métropole. La politique de répression en France conduisit ainsi à la déportation des plus violents révolutionnaires de l’an III – Billaud-Varenne et Collot d’Herbois – comme de leurs principaux opposants (royalistes et prêtres réfractaires) de l’an V. Avec le coup d’État du 18 fructidor an V (le 4 septembre 1797), c’est plus de 300 hommes qui furent arrêtés puis déportés.

À travers les sources numérisées de Manioc, trois articles évoquent cette période :

Ce dernier article comporte une liste d’ouvrages, mémoires de témoins (comme ceux du Mgr Jean Brumauld de Beauregard, vicaire général du diocèse de Luçon, déporté en 1797), et documents anciens relatifs à la déportation en Guyane, tous consultables gratuitement sur le site.

Source : Tan Listwa
  

Un vestige de la profanation des tombes royales de Saint-Denis

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Le vandalisme révolutionnaire s’est exprimé de la manière la plus enragée lors de la profanation des sépultures royales dans la basilique de Saint-Denis, principalement en octobre 1793. De ces destructions qui devaient faire disparaître les derniers restes des rois de France subsistent quelques vestiges, comme ces poils de barbe d’Henri IV. 

Barbe de Henri IV 1Cadre reliquaire contenant des poils de barbe attribués au roi Henri IV
en vente à Drouot le 19 septembre 2019
  

C’est un curieux lot proposé dans le catalogue d’une vente aux enchères d’armes anciennes et souvenirs historiques : des « poils de barbe attribués au Roi Henri IV provenant de M. Jean-Augustin Capperronnier, conservateur des livres imprimés du Roi Louis XVIII ».

Au dos de ce petit cadre reliquaire figure une notice : « Barbe du grand Henry IV roi mort en 1610 à l âge de 57 ans. Elle fut donnée à Mr J, Atin, Cappronnier, ader (administrateur) et conserver (conservateur) de la Bibliothèque du Roi Louis XVIII. Par son collègue M. Langlès (1), qui au moment de la violation des tombeaux des rois à St Denis, en était alors le gardien nommé par la Convention nationale, n ayant pu en empêcher la profanation (mot illisible) en grâce, une pincée de cette barbe, dont cette partie a été donnée par lui-même à son intime ami et collègue M. Cappronnier, mort conser (conservateur) le mois de novembre 1820 à Paris ».

Barbe de Henri IV 2La notice au dos du cadre reliquaire
 

La profanation de la tombe d'Henri IV

Cette violation de tombeaux des rois et reines de France de Saint-Denis (commune rebaptisée « Franciade » sous la Révolution) eut lieu d’août 1793 à janvier 1794, bien que le plus grand nombre de profanations se fussent concentrées en octobre. La sépulture d’Henri IV fut profanée le samedi 12 de ce mois.

Ce jour-là, « on a ouvert le caveau des Bourbons, du côté des chapelles souterraines, et l'on a commencé par en tirer le corps de Henri IV, mort en 1610, à l'âge de 57 ans, ainsi que l'annonçait la plaque de cuivre posée sur son cercueil. Le corps de ce prince s'est trouvé dans une telle conservation, que les traits de son visage n'étaient point altérés. Il fut déposé dans les chapelles basses, enveloppé dans son suaire, qui était également conservé. Chacun eut la liberté de le voir jusqu'au lundi matin 14 (2), qu'on le porta dans le chœur, au bas des marches du sanctuaire, où il est resté jusqu'à deux heures après midi ; il fut transporté de là dans le cimetière dit des Valois, puis jeté dans une grande fosse creusée dans le bas, à droite, du côté du nord, et remplie de chaux (…).
 

Barbe de Henri IV 3La dépouille d'Henri IV exposée pendant deux jours après sa profanation
en octobre 1793 (illustrations extraites du livre de Max Billard,
Les tombeaux des rois sous la Terreur, 1907)
  

Un soldat qui était présent, mû par un martial enthousiasme au moment de l'ouverture du cercueil, se précipita sur le cadavre du vainqueur de la Ligue, et, après un long silence d'admiration, il tira son sabre, lui coupa une longue mèche de sa barbe, qui était encore fraîche, et s'écria en même temps, en termes énergiques et vraiment militaires : Et moi aussi je suis soldat français ! Désormais je n'aurai plus d'autre moustache. Et, plaçant cette mèche précieuse sur sa lèvre supérieure : Maintenant je suis sûr de vaincre les ennemis de la France, et je marche à la victoire ! » (3)


Ce cadre reliquaire est proposéà la vente (lot n°57) le jeudi 19 septembre 2019, à 14h00, à Drouot. Il est estiméà 6.000/8.000 €. La gloire du roi Henri IV semble impérissable !
  


Notes :

  1. Louis Mathieu Langlès (1763-1824), membre de l’Institut, participa en 1793 à la commission temporaire des arts qui permit à nombre d’œuvres d’échapper au vandalisme révolutionnaire. Il fonda l’école spéciale des langues orientales. Il fut conservateur des manuscrits orientaux du Roi sous la Restauration, poste qu’il occupait en 1792.
  2. « On le dressa contre un pilier, au bas des marches de la crypte où il demeura jusqu’au 14 octobre. Chacun eut la liberté de venir le contempler »… et peut-être se servir en poils de barbe comme reliques (Max Billard, Les tombeaux des rois sous la Terreur, 1907, p. 44).
  3. Georges d'Heylli, Les tombes royales de Saint-Denis, 1872.
      

Des animations tout l’été au Logis de la Chabotterie

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À l'occasion de la période estivale, n'hésitez pas à consulter le programme des animations de l'été afin de préparer au mieux votre visite au Logis de la Chabotterie.

La Chabotterie 2019 1  
Il y en a pour tous les goûts et pour toute la famille dans ce programme, à commencer par La virée des Mauclerc, un spectacle qui mêle humour et combat à l’arme blanche, sur fond de Guerres de Vendée (tous les jours, sauf le lundi, jusqu’au dimanche 25 août, à 11h15, 15h15 et 17h15).

Les enfants bénéficient d’une attention particulière avec la quête du Trésor de Charette, la Mission nature, la balade en calèche, ou encore la visite costumée en compagnie de Madame de La Fontenelle.

On ne manquera pas, bien sûr, les activités permanentes du Logis de la Chabotterie : les neuf salles historiques dont l’aménagement offre une immersion parfaite dans une demeure du Bas-Poitou à la fin du XVIIIe siècle ; les maquettes des logis de Vendée ; l’Espace multimédia Charette qui propose une exploration exceptionnelle de l’histoire des Guerres de Vendée ; les jardins et Le dernier parcours de Charettejusqu’à la croix marquant l’endroit où ce général vendéen fut capturé le 23 mars 1796.

Pour conclure, rappelons que le Logis de la Chabotterie a ouvert cette année une nouvelle attraction, très prisée par les jeunes, son escape-game« Charette et le trésor oublié ». Il y a de quoi y passer une journée inoubliable !

Lien vers le site du Logis de la Chabotterie

La Chabotterie 2019 2

La Chabotterie 2019 3  


Le juge et le chouan, l’histoire vue par les archives judiciaires

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Président de l’association Pierre Guillemot, Jean Guillot a signé plusieurs ouvrages sur la Chouannerie, dont il connaît l’histoire sur le bout des doigts. Sa dernière étude l’a plongé dans les archives judiciaires, une source peu exploitée qui permet pourtant de cerner l’état d’esprit de Chouans du Morbihan et de leurs juges sur une décennie.

Le juge et le chouanLe nouveau livre de Jean Guillot nous offre une vision originale de l’histoire de la Chouannerie. En puisant dans une sélection de dossiers extraits des archives judiciaires – pas toujours complètes malheureusement – l’auteur dépeint davantage les « sans-grade », les simples paysans, mais aussi les femmes qui prirent part au mouvement insurrectionnel.

On sera surpris par certains faits qui tranchent avec l’image habituelle de cette guerre civile, comme l’indulgence de certains juges à l’égard d’accusés qui ont crié« Vive le Roi ! », quand d’autres envoient à la guillotine pour le même « crime ». Ou encore les excuses avancées par des Chouans lorsqu’ils comparaissent devant le tribunal : certains disent qu'ils ont été forcés, d’autres qu'ils étaient ivres ; des témoins viennent même attester, pour sauver la vie d’un accusé, que celui-ci a crié« Vive le Roi ! » parce qu’il était un peu dérangé… Tous les prétextes sont bons à prendre : untel ne connaît pas le mot « république » en langue bretonne et les soldats ont mal compris ; tel autre explique qu’il avait tellement l’habitude de crier « Vive le Roi ! » en rencontrant des Chouans, qu’il s’est trompé en croisant une troupe de Bleus ! 

Ce panorama riche en anecdotes – qui n’occultent en rien l’ampleur de la répression qui s’abattit sur les campagnes morbihannaises – nous éclaire sur les mentalités dans les différentes régions du Morbihan, et même au-delà, non seulement parmi ceux qui prirent les armes contre les républicains, mais aussi du côté des bourgeois et de ceux qui jugèrent les paysans en révolte.

Le livre s’achève par les procès de Georges Cadoudal et Pierre Guillemot racontés avec quelques faits nouveaux.

Jean Guillot, Le juge et le chouan, Éditions des Montagnes noires, mai 2019, 248 pages, 18,50 €
  


Autres titres du même auteur :

  • Révolution et chouannerie en Morbihan, Éditions des Montagnes noires, 2014, 376 pages, 21,50 €
  • Pierre Guillemot, le premier chouan (en collaboration avec Philippe Le May), Éditions des Montagnes noires, 2016, 216 pages, 16,50 €
  • Les derniers Chouans du Morbihan : 1830-1850, Éditions des Montagnes noires, 2016, 230 pages
  • Histoires d’amour au cœur de la chouannerie bretonne, Éditions des Montagnes noires, 2017, 256 pages, 16,50 €
      

Le Musée de Saint-Florent-le-Vieil a pris ses quartiers d’été

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En raison de la fermeture pour travaux du Musée d’Histoire Locale et des Guerres de Vendée de Saint-Florent-le-Vieil, une exposition temporaire de ses collections s’est installée cet étéà la Ferme abbatiale des Coteaux.

La Ferme des CoteauxLa Ferme des Coteaux à Saint-Florent-le-Vieil (photo Anjou-Tourisme)
  

Le thème de cette exposition est double cette année. Un hommage est d’abord rendu àMarie Sourice (1906-1979), artiste peintre florentaise. Elle suivit à Paris les cours de Maurice Lévis, ancien élève de Corot, et affirma un style personnel à la fin de sa vie. On lui doit beaucoup de représentations du patrimoine et des paysages de la région de Saint-Florent-le-Vieil.

Marie Sourice avait fait don d’une quinzaine de ses tableaux à l’association en charge du Musée. Cette collection est enrichie d’œuvres prêtées par des proches de la famille pour cette exposition.

Le second thème s’articule autour des deux généraux vendéens inhumés à Saint-Florent-le-Vieil, Jacques Cathelineau et Charles de Bonchamps, pour raconter l’histoire des Guerres de Vendée au travers de nombreux objets et documents d’époque, complétés par l’exposition mobile du Souvenir Vendéen.

L’exposition est ouverte tous les après-midi de 14h00 à 18h00, jusqu’au 1er septembre 2019. L’entrée est gratuite.
  

Jaquette Blanchard, une généalogie devenue toute une histoire

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Monique Guérin-Simonnaud a signé plusieurs ouvrages inspirés de son terroir charentais. Mais elle est aussi attachée au Bocage bressuirais, sa seconde patrie, dans laquelle s’enracine son nouveau livre : Jaquette Blanchard, meunière au Pin (1731-1804. Un village du Bocage à la veille des Guerres de Vendée.

Jaquette BlanchardMonique Guérin-Simonnaud et son dernier livre :
Jaquette Blanchard, meunière du Pin (1731-1804)
  

Les généalogistes aiment à se livrer parfois à cet exercice littéraire qui consiste à reconstituer l’histoire d’un ancêtre à partir des documents d’état civil et autres actes notariés qu’ils collectent. En voici un exemple remarquablement abouti, bâti sur une documentation foisonnante et servi par une plume aussi élégante que sensible.

L’aïeule d’un très grand nombre d’habitants du Pin

Jaquette Blanchard est née au moulin de Chantereine, paroisse du Pin, en 1731. Cette modeste meunière serait restée dans l’anonymat si sa vaste postérité n’avait pas attiré l’attention de Noëlle Pouplin, ancien maire et historienne de la commune. Elle fut en effet l’aïeule d’un très grand nombre d’habitants du Pin et d’une diaspora qui a essaimé jusqu’aux États-Unis.

Noëlle Pouplin avait ainsi rassemblé tout ce qui touchait à la généalogie et à l’histoire de Jaquette : le quotidien des gens du Pin au XVIIIe siècle, le travail des meuniers et de leurs moulins, les événements de la Révolution dans cette paroisse durement touchée par les Guerres de Vendée, etc.

« Monique a tiré les fils d’une histoire incroyable… »

Le dossier dormait depuis plus de dix ans, lorsqu’une rencontre permit enfin de le rouvrir. Monique Guérin-Simonnaud, amie et voisine de Noëlle Pouplin, releva le défi d’en composer le récit, avec le talent d’écrivain qu’on lui connaît. « De Chantereine à l’Étang, elle a marché comme l’avait fait Jaquette, lit-on dans la préface de l’ancien maire du Pin… Sur le canevas de base, Monique a tiré les fils d’une histoire incroyable avec beaucoup de poésie. »

Elle s’est aussi prise d’affection pour Jaquette, « cette femme courageuse qui lutta toute sa vie contre l’adversité, au long d’un destin semé d’embûches : celles de la nature et de la société, et celles, terribles, de l’Histoire ». Les innombrables descendants d’une telle héroïne ne pourront qu’être fiers d’une telle ancêtre.

Monique Guérin-Simonnaud, Jaquette Blanchard, meunière au Pin (1731-1804). Un village du Bocage à la veille des Guerres de Vendée, Cholet, Éditions Pays et Terroirs, 286 pages, 22 €.
  


Présentation et dédicace le vendredi 13 septembre 2019, à partir de 17h30, à la salle des fêtes du Pin.
Le livre peut être commandé sur ce document.

Monique Guérin-Simonnaud sera présente au Salon du Livre du château de la Durbelière, le samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019.
  

La croix du château de Pouzauges entièrement restaurée

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Le Souvenir Vendéen a entrepris la restauration complète de la croix érigée au pied du donjon de Pouzauges. L'opération à présent achevée a été annoncée ici. La pierre de cette croix a été parfaitement nettoyée et la plaque, auparavant noircie et rayée, brille comme si elle était neuve. 

Pouzauges 1La croix du château de Pouzauges, avant et après restauration
  

Cette haute croix de granit commémore le martyre de 32 habitants massacrés par les soldats républicains le 30 janvier 1794, le jour où les Colonnes infernales de Grignon et Lachenay s’étaient rejointes à Pouzauges.

La plaque fut dévoilée par Jean Lagniau, alors président du Souvenir Vendéen, le dimanche 26 juin 1977. Le compte rendu de cette journée a été publié dans la Revue n° 120 (septembre-octobre 1977), pp. 7-25.

Voici les photos transmises par Clément Braud, correspondant local du Souvenir Vendéen. On y découvre la croix restaurée, la plaque et la gravure du socle (avant et après) :

Pouzauges 2La plaque du Souvenir Vendéen, avant et après restauration

Pouzauges 3Le socle gravée de la croix, , avant et après restauration

Pouzauges 4La croix restaurée par le Souvenir Vendéen

Souvenir Vendeen  

Le clocher de La Varenne ouvre son belvédère

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Les coteaux des Mauges offrent d’impressionnants panoramas sur la vallée de la Loire. L’un des plus beaux s’admire depuis la terrasse du clocher de La Varenne, qui ouvrait au public aujourd’hui, et qui sera accessible jusqu’aux Journées du Patrimoine.

La Varenne 5Le château de La Varenne vu depuis la terrasse du clocher
  

Endommagée par une tempête lors de l’hiver 1900, l’église Saint-Pierre de La Varenne fut entièrement reconstruite dans les toutes premières années du XXe siècle. Son clocher diffère de tous ceux qui l’environnent de part et d’autre de la Loire ; il n’est couvert en effet ni par une toiture, ni par une flèche, mais par une terrasse desservie par une petite tour provenant de l’ancienne église.

Deux tables d’orientation fixées contre la balustrade permettent de situer les points remarquables qu’on découvre à travers ce panorama exceptionnel : outre le bourg de La Varenne et son château en contrebas, on distingue vers le nord, Le Cellier et le château de Clermont, ancienne demeure de Louis de Funès ; vers l’est, Oudon et sa célèbre tour, Champtoceaux et son église ; au sud, Landemont, Barbechat, les églises du Loroux-Bottereau et de La Chapelle-Basse-Mer, presque voisines depuis ce point de vue ; à l’ouest, la Loire qui s’étire vers Nantes, dont on aperçoit les silhouettes de la Tour de Bretagne et de la cathédrale Saint-Pierre. Au total, le regard n’embrasse pas moins de 17 clochers par temps clair.

Le clocher, connu sous le nom de « tour » de l’église de la Varenne, est ouvert au public de 16h00 à 18h30, jusqu’au 22 septembre 2019. L’accès est libre.

La Varenne 17L'église Saint-Pierre de La Varenne

La Varenne 1Le château de La Varenne, et Oudon à l'arrière-plan

La Varenne 2Au loin, Champtoceaux

La Varenne 3Le panorama vers Landemont et Barbechat

La Varenne 4La vallée de la Loire et le bourg du Cellier

La Varenne 6Vue en direction d'Oudon

La Varenne 7Au nord, le château de Clermont…

La Varenne 8… et le bourg du Cellier

La Varenne 15À l'est, Oudon…

La Varenne 10… et Champtoceaux

La Varenne 11Les clochers du Loroux-Bottereau et de La Chapelle-Basse-Mer

La Varenne 12Panorama sur Nantes et sur la Loire

La Varenne 13Le coq au sommet du clocher

La Varenne 16Le clocher vu depuis le chemin de Tiens-Ben

La Varenne 18La « tour »de l'église de La Varenne

Carte La VarenneCarte des lieux cités
  

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